En 1911, son frère, Alexandre Gagnon, demeure avec sa soeur. En 1901, il demeure avec son père Jean Gagnon qui est veuf à ce moment-là |
Pierre Gagnon ou Gaignon, fils de Barnabé et de Françoise Creste, est laboureur à LaGaignonnière puis à La Ventrouze dans le canton de Tourouvre. Il épouse Renée Roger vers 1597 à Tourouvre. (Tourouvre a abrité plusieurs des ancêtres de la Nouvelle-France.) Le couple a sept enfants. Pierre décède entre fin décembre 1630 et fin novembre 1633. Sa veuve, Renée, vient alors en Nouvelle-France avec trois de ses fils, Jean, Pierre et Mathurin, et avec sa fille Marguerite. Cette souche se partage donc en trois branches. Jean Gagnon se marie le 29 juillet 1640 à Beaupré à Marguerite Cauchon qui lui donnera huit enfants dont deux fils qui se marieront, Jean et Germain. C'est à Québec que, le 14 septembre 1642, Pierre Gagnon convoleen juste noce avec Vincente Desvarieux. Le couple engendre dix enfants dont sept garçons : Jean, jumeau d'Anne, se marie avec Marguerite Racine; Pierre avec Barbe Fortin; Noël avec Geneviève Fortin, s¶ur de Barbe; René meurt à l'âge d'unmois environ tandis que Joseph et Raphaël décèdent dans la vingtaine; Pierre-Paul, prêtre, se noie à Beaupré à l'âge de 63 ans. Enfin, le 13 septembre 1647 à Québec, Mathurin Gagnon et Françoise Goudeau unissent leurs destins pourle meilleur et pour le pire. Quatorze enfants naissent de cette union dont quatre fils qui auront une postérité : Mathurin marié à Charlotte Cauchon, Vincent à Anne David, Pierre et Joseph aux deux soeurs Hélène et Marie Cloutier. Mathurin, établi à Château-Richer, à la fois marchand et cultivateur, est également membre de la Communauté des Habitants (une compagnie de commerce). Il est venu de France avec sa fille naturelle, Marthe, qui se mariera en 1650 à Jean Doyon. |
Famille GagnonLes Trois Frères Gagnon Percherons,des entrepreneurs. Les trois frères Gagnon, Mathurin, Jean et Pierre, qui en 1635 vinrent au Canada, étaient originaires de Tourouvre, dans l'ancienne province Ces trois frères s'entendaient à merveille, et on les trouve réunis dans toutes les transactions qu'ils firent. "Les frères Gagnon" ou "Les Sieurs Mathurin, Jehan et Pierre Gagnon", comme on les appellait, achetaient, construisaient et vendaient toujours ensemble. Ils formaient somme toute la première véritable société familiale française du Perche. Après avoir pendant quelques temps habité Québec, où ils s'étaient fait construire une maison dans la Basse-Ville, les trois frères Gagnon allèrent s'établir sur la côte de Beaupré, dans cette partie qui devait former plus tard la paroisse de Château-Richer. Ce fut Jean qui se maria le premier. Le 29 juillet 1640, il épousait Marguerite Cochon. Cet exemple entraîna son frèrePierre, qui deux ans plus tard, le 14 septembre 1642, épousait Marguerite Desvarieux. Bien qu'étant l'aîné, Mathurin fut plus long à se décider. Ce n'est qu'en 1647 qu'il renonça à sa vie de vieux garçon (il avait quarante et un ans), en épousant une toute jeune fille de treize ans, Françoise Boudeau. Ces mariages respectifs ne devaient pas séparer les trois frères Gagnon. Leurs fermes étaient voisines l'une de l'autre, et les contacts entre les "trois inséparables" étaient fréquents Institut Généalogique Drouin (1968) Des trois frères, Mathurin sans aucun doute fut le plus entreprenant, et celui qui réussit le mieux. Il possédait en effet un commerce actif à Québec, pour lequel il dut même en 1642 faire un voyage d'affaires en France. Il fut enfin undes premiers marquilliers élus de la paroisse du Château-Richer Les frères Gagnon ont laissé une descendance remarquablement nombreuse. Il est vrai qu'ils eurent respectivement tous les trois des familles importantes. Mathurin, bien ques'étant marié sur le tard, eut jusqu'à quinze enfants. Il avait soixante et onze ans lors de naissance de son dernier, Joseph. Pierre éleva une famille de dix, et Jean, plus modeste, estima avoir fait son devoir après en avoir eu huit.Cela représentait tout de même au total trente-trois petits Gagnon. En 1940, une plaquette fut érigée au Château-Richer pour commémorer le tricentenaire de l'arrivée des trois frères, Jean, Pierre et Mathurin Gagnon |
Pierre (1612 La Ventrouze - 1699 Château-Richer) Le plus jeune des frères, Pierre Gagnon, est baptisé le 14 février 1612 à l'église Sainte-Madeleine de La Ventrouze. Laboureur, il a une vingtaine d'années lorsqu'il part avec ses frères pour le Canada. Pierre unit sa destinée le jourde ses 30 ans, le 14 février 1642, à Vincente Desvarieux, âgée de 18 ans, originaire de Saint-Vincent-d'Aumermail du pays de Caux, archevêché de Rouen, en Normandie, fille de Jean Desvarieux et de Marie Chevalier. Ils ont dix enfants ensemble, entre 1643 et 1660, dont Pierre Gagnon, né vers 1646, qui épouse en 1669 à Château-Richer, Barbe Fortin, née le 21 octobre 1654 à Québec, fille du pionnier percheron Julien Fortin et de Geneviève Gamache. Vincente Desvarieux décède le 2 janvier 1695 et est inhumée le lendemain à Château-Richer. C'est dans cette même ville que Pierre Gagnon meurt le 17 avril 1699 et qu'il est inhumé le lendemain. |
Renée Gagnon épouse Jean Houymet à Château-Richer à l'automne 1660. Lorsque Jean quitte la Champagne, ses parents sont déjà décédés, et nous ne lui connaissons ni frères ni soeurs. S'il en a, ils ne sont jamais venus s'établir enNouvelle-France. Il est donc facile d'imaginer la place importante que tiendra la famille Gagnon dans sa vie et celle de ses enfants. Toutes les relations familiales se dérouleront dans la belle-famille de notre ancêtre. Nous retracerons ici l'histoire de cette famille pionnière depuis son départ du Perche, jusqu'au mariage de notre ancêtre maternelle, Renée Gagnon, en 1660. |
Jean Ouimet est né en Champagne vers 1634 dans la région de Reims. Même si aucun document ne l'atteste, il est probable que Jean soit arrivé en Nouvelle-France à l'automne 1659. Il aurait voyagé sur le navire " Le Sacrifice d'Abraham ".Le rôle des passagers a malheureusement été perdu. On sait par contre que François de Laval, le premier évêque de la Nouvelle-France, s'y trouvait. Selon le Journal des Jésuites, le lundi 16 juin 1659, " sur les 6 heurs du soir, ce mãeme jour, arriva de France à Québec le premier vaisseau qui nous donna un Évesque, avec M. Charny, le P. Lalemant et 2 prestres ". Le premier indice de la présence de Jean sur la côte de Beaupré est un contrat d'achat de terre rédigé par le notaire Claude Aubert en date du 8 novembre 1659. Guillaume Thibault et son épouse Marie-Madeleine Lefrançois, une champenoise, lui vendent une terre de " 2 arpents de front sur le grand fleuve Sainct laurent, scise audict beaupré proche le Ruisseau nommée La Rivière du Sault de la puce. Ce contrat nous indique que la veille, devant le même notaire, Jean avaitpassé un bail de fermier avec Guillaume Thibault. Le lundi 2 février 1660, Jean Ouimet est confirmé avec plusieurs autres par Mgr Laval, à Château-Richer. Parmi eux, Renée Gagnon, fille de Jean, un des trois frères Gagnon, qu'il épousera huit mois plus tard. En effet, le dimanche 3 octobre, on le retrouve devant le notaire Claude Aubert pour signer son contrat de mariage avec Renée, une jeune québécoise de 17 ans. Ce document révèle que Jean est " fils et héritier de feu Nicolas Houymet et Perrette Nicayse, ses pères et mère de la paroisse de Vigny, archevêché de Reims ". Nous ignorons à quel date a eu lieu la cérémonie religieuse. Après son mariage, le jeune couple vit sur la côte de Beaupré, sur la terre achetée à Guillaume Thibault. Jean et Renée rêvent de s'installer un jour à l'Île d'Orléans. Le 10 avril 1662, Jean y achète une terre de M. de Lauzon, Seigneur de Charny. C'est sur cette terre de deux arpents de front " sur le fleuve St-Laurent au passage du nord " que le couple va s'établir et élever sa famille. Ils auront neuf enfants. En janvier 1668, Jean décide d'agrandir son domaine.Il achète de Mgr de Laval une terre de trois arpents de front " sur le fleuve St-Laurent au passage du nord à prendre dans lad. Isle d'Orléans en nostre Seigneurye de Lirec ". Ses voisins sont Pierre Paillereau et Jean Allaire. Les deux premiers enfants sont nés sur la côte de Beaupré et ont été baptisés à la paroisse de Château-Richer : Jean, le 19 novembre 1661 et Louis le 26 septembre 1663. Leur première fille, Marguerite, née le 11 janvier 1667, sera baptisée à la paroisse Ste-Famille, Île d'Orléans. Tous les autres enfants seront baptisés à cette même paroisse : Marie-Madeleine (1672), Gabriel (1675), Jacques (1676), Jeanne (1679), Pierre (1681, décédé à l'âge de deux semaines), Pierre (1683). Jean décède le premier, le 18 novembre 1687, à l'âge de 53 ans L'inventaire de ses biens passé devant le notaire Vachon en octobre 1688 nous révèle l'étendu de ses possesions. Jean n'est pas riche, mais il a réussi par son labeur etcelui de Renée à se monter une petite ferme familiale. Il s'était bâti une maison " clause de madriers et couverte de planches ". Dans la grange " clause de planche et couverete de paille avec une étable joignante ", ont inventorie huitcent gerbes de blé , environ deux minots de pois, quatre minots d'avoine et cinq cent de foin en botte. Dans l'étable une paire de b¶ufs de travail, quatre vaches a lait, sept grands cochons, six cochons " nouritureaux ", dix-huit dindes et dindons et huit oies. Nous ignorons la date du décès de Renée Gagnon. Nous savons qu'en 1696, elle donne la moitié de la terre acheté de Mgr Laval à l'Hôpital Général de Québec. La terre sera rachetée en juin 1696 par son gendre, François Turcot, époux de Marguerite Ouimet. Des neuf enfants du couple Ouimet, trois garçons, Jean, Louis et Pierre, et une fille Marguerite, contracteront mariage et porteront descendance. . |
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