ORIGINE DU NOM LANOUE, de LA NOUE Le premier à porter ce nom vivait au onzième siècle en Bretagne (France) à l'embouchure de la Loire. á cet endroit les terres sont basses et humides. Il semble qu'en France avant 1800, ce soit le patronyme "De La Noue" que l'on voit le plus souvent. á cause de la Révolution française, après 1800, " De La Noue " devient " Delanoue " ou " Lanoue ", perdant ainsi leur apparence de noblesse. PREMIÈRES PRÉSENCES EN AMÉRIQUE Un jâesuite, Anne de Noue, après avoir passé plusieurs années à la cour de Henri IV comme page et comme officier vint en Nouvelle-France de 1626 à 1629 et oeuvra auprès des Hurons et des Montagnais. Rentré en France, il revint en 1632 et quatorze ans plus tard, parti de Trois-Rivières vers le fort de Sorel, il se perdit dans la neige et mourut. Il était né en 1587 à la commune de La Noue. ......... Le fondateur de l'Acadie (Port-Royal), Jean de Biencourt, sieur de Poutrincourt était originaire de Sézanne en Champagne. La commune voisine de cette localité française s'appelle La Noue, mais nous ne pouvons pas établir un rapport avec notre ancêtre d'Amérique Pierre Lanoue. Ce premier ancêtre de Port-Royal pourrait avoir été recruté par Jean de Biencourt. Quelques De La Noue vinrent en Amérique, à preuve entre autre, à la forteresse de Louisbourg de l'île Royale, Toussaint-Marie de La Noue, écuyer, fils de feu "Haut et puissant Seigneur Messire Toussaint-Marie de La Noue, chevalier, seigneur de Bogard, La Ville-Korne, Saint- Hermès, etc., conseiller au Parlement de Bretagne et de Dame Marie-Madeleine Pressac, père et mère, natif de la paroisse de Quaissois, évêché de Saint-Brieuc, commandant pour le Roi à la Baie Espagnole épousa le 17 février 1775, Demoiselle Marguerite Guédry, fille de Paul Guédry et de noble dame Anne D'Entremont, natif de la paroisse Sainte-Croix, en Acadie, évêché deQuébec, habitant à la baie Espagnole". (Extrait du registre du greffe du Conseil supérieur de Louisbourg, cité dans Les Derniers jours de l'Acadie, page 113). Mais par contre, il y avait aussi un "Lanoue" s'appelant François Lanoue, né en 1708, fils de Jean et de Périnne Mautré, de la paroisse de Ploubalay, évêché de Saint-Malo, marié à Louisbourg le 12 octobre 1730 à Anne Héron dit Parisien, fille d'Antoine et de Jeanne Verberu. Ces deux personnages venaientde Bretagne, dont le premier Toussaint-Marie, du même endroit que notre ancêtre Pierre. AUX SOURCES : FAMILLE DE LA NOUE (souvent Noüe et parfois Noë ou Noa ou Ney ou Nay) Le document suivant sur les origines françaises a comme base le " Précis généalogique de la Maison de la Noüe " par le vicomte Oscar de Poli auquels'ajoute une partie par Pierre du Vair, John L. Redmond, comparée aux informations selon La Chesnaye Desbois provenant du château de Quintin envoyé par Philippe Lanoue de Clion, aux recherches de Basile Lanneau de Washington D.C. Des extraits du Grand Armorial, La Messelière, Régis Valette ont été consultés. La famille de la Noue est d'ancienne extraction bretonne. Elle a compté plusieurs branches: Bogard, Passy, Vair, Vieuxpont, Briord, des Aubiers. Vivant et Salomon de la Noue vivaient vers 1085, ils furent témoins d'une sentence en faveur de l'abbaye de St-Serge d'Angers. I- Garnier de la Noue vivait en 1152 peut être présumé père du suivant. II- Guillaume, seigneur de la Noue, chevalier,décédé en 1200. Fut inhumé dans l'église de Fresnay en Retz, évêché de Nantes, où son tombeau existait encore en 1661. Présumé père du suivant. III- Jean, seigneur de la Noue, chevalier, testa au mois de mars 1246, fit un leg àl'abbaye de Geneston. Père du suivant. IV- Jean II, seigneur de la Noue, est cité fils de feu Jean de la Noue dans une enquête faite en 1263 par l'abbé de Geneston. Probablement père du suivant. V- Jean III, seigneur de la Noue,damoiseau était mort en 1286. Présumé père du suivant. VI- Guillaume II, seigneur de la Noue, était damoiseau, vivait en 1308, présumé père du suivant. VII- Guillaume III, seigneur de la Noue, était mort en 1371. Des biens furentconfisqués par Charles V. Testament: 1372. Enfants: Olivier qui suit, Jean, Girard, Gilles, Maurice. VIII- Olivier, seigneur de la Noue apparaît dans les titres de cette Seigneurie en 1365. Il fut probablement père de Guillaume qui suit, Jean, Maurice, Marie, Jamette, Tiphaine. Par filiation suivie IX Guillaume IV, Seigneur de la Noue qui fut un des nobles de la Baronnie de Retz prêta serment au duc de Bretagne en 1384. En 1402, il rendit aveu à la Châtellenie des Huguetières, pour la terre noble de Guibretoux. Il mourut en 1417, ne laissant qu'une fille qui suit: X Jeanne, dame de la Noue, fut mariée à Jean de Basoges et moururent sans enfant avant 1453. Elle légua à Maurice de la Noue son cousin-germain. |
Nicolas Babineau a été recensé à Pentagouët (Penobscot, au Maine) en 1693. Il serait peut-être venu au Canada en qualité militaire, d'où son sobriquet Deslauriers. Il s'est marié vers 1687 à Marie-Marguerite Granger, fille de Laurent Granger et de Marie Landry. En 1701, Nicolas et Marie-Marguerite déménagèrent à Port-Royal, où leur fils Jean est né le 10 février 1709. Celui-ci épousa vers 1730 Isabelle Breau, fille d e Pierre Breau et d'Anne LeBlanc. Avec son épouse, Jean s'établit à Terre-Rouge, sur la rivière Petitcoudiac, dans les limites de la ville actuelle de Moncton. Cette famille a échappé à la Déportation en se sauvant à Cocagne. Lorsque les Acadiens ont fait leur soumission en 1759 et 1760, elle est retournée à Petitcoudiac. Ses membres étaient prisonniers au fort Beauséjour en 1763. |
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