| Jacques Phillipe HACHE GALLANT b: 10 Jun 1736 in Port Lajoie, Isle St. Jean, Acadia Jeanne Marie Anne HACHE GALLANT b: 14 Jul 1738 in Port Lajoie, Isle St. Jean, Acadia Pierre HACHE GALLANT b: 1739 in Port Lajoie, Isle St. Jean, Acadia Joseph HACHE b: 25 Nov 1740 in St.Pierre Dunord, Queens, P.E.I. Joseph Dit Legrande HACHE GALLANT b: 25 Dec 1740 in Port Lajoie, Isle St. Jean, Acadia Francois HACHE GALLANT b: 10 Jan 1743 in St. Pierre Du Nord, Ile St. Jean, Acadia Marie Anne HACHE GALLANT b: 1747 in Port Lajoie, Isle St. Jean, Acadia Cyprien HACHE GALLANT b: 1748 in Port DE Tracadie, L'ile Saint Jean Charles HACHE GALLANT b: Jul 1749 in Port Lajoie, Isle St. Jean, Acadia Anne HACHE GALLANT b: 16 Oct 1751 in Port Lajoie, Isle St. Jean, Acadia Genevieve HACHE GALLANT b: 16 Oct 1751 in Port Lajoie, Isle St. Jean, Acadia Madeleine HACHE GALLANT b: Apr 1752 in Port Lajoie, Isle St. Jean, Acadia Children |
| L'ANCÊTRE MICHEL HACHÉ-GALLANT L'origine de Michel Haché dit Gallant, l'ancêtre de tous les Haché et tous les Gallant, demeure obscur. Fils probable de Pierre Larché, devenu orphelin, il a tout de même été élevé dans la famille de Jacques LeNeuf à Trois-Rivières. à quinze ans, il a accompagné le fils, Michel LeNeuf de la Vallière, lorsque ce dernier, vers 1676, est devenu le seigneur de Beaubassin en Acadie (aujourd'hui Tong's Island près d'Amherst). Michel s'est fermement établi en Acadie, même après le départ de la Vallière. Il a épousé Anne Cormier, fille de Thomas Cormier, l'un des premiers colons. Leur nombreuse famille s'établit dans les terres de Beaubassin. Cependant chaque soubresaut de la guerre entre la France etl'Angleterre, se faisait ressentir en Acadie, et tenait toujours les Acadiens sur le qui-vive. Plutôt que de se soumettre à la domination des Anglais et d'être forcé de signer l'acte d'allégeance, Michel Haché préféra s'exiler à l'Île St-Jean, encore possession française en 1720. Sa famille, à l'exception de son fils Michel, l'a suivi à Port Lajoie, devenant ainsi parmi les premières familles de l'Île. Encore une fois, Michel s'est montré chef de file sur l'Île endevenant dès son arrivée capitaine du Port. Instruit, il occupait une position importante, et s'avéra pour le gouvernement l'homme de confiance par excellence. Il est mort noyé en 1737. RELATION ENTRE LES NOMS DE FAMILLE HACHÉ ET GALLANT Beaucoup se demandent pourquoi on unit les familles Haché et Gallant comme une seule famille Cela en intrigue plus d'un. Premièrement, il faut dire que toute l'incertitude qui entoure ce problème de noms reflète bien l'histoire brisée des Acadiens. Quand vous devez voir brûler vos maisons et vos églises avec leurs documents, alors que vous fuyez dans les bois ou que vous traversez la mer vers des pays étrangers, en voyant mourir vos parents et amis, et bien ! Dans de pareils déboires, il ne vous reste plus que votre mémoire pour encaisser vos souvenirs. Vous avez perdu registres, titres et papiers. Il nous reste plus qu'à recueillir le mieux qu'on peut les traces de nos ancêtres qui ont su si vaillammentne pas se laisser mourir, en reprenant en main leur destin brisé.. Voici : Nous avons des documents signés de notre ancêtre. Un recensement de 1693 le nomme Michel Haché, "capitaine de Milice de la côte de Beaubassin". En 1724, en tant que capitaine du port LaJoye, et commandant de la goélette La Miscoudine, il signe un document Michel Haché. Mais à partir de1727, il commence à signer Michel Haché dit Gallant. D'après Geneviève Massignon ce serait à la deuxième génâeration que s'est produite la séparation des noms. Je la cite : Les premiers à laisser tomber le nom Haché et retenir Gallant ont été les dix fils de François, fils de Michel Haché dit Gallant et d'Anne Cormier, de Rustico, Î.-P.-É. Ils sont considérés par les Gallant comme les dix frères de Rustico, la source des familles Gallant. (Geneviève Massignon, 7e Cahier de la Société historique acadienne, mars 1965). ndant d'autres branches de la famille ont également gardé le nom de Gallant. Les descendants de Michel, fils aîné de Michel, (surtout établis dans le Nord-Est de N.-B. ) portent le nom de Haché avec toutes ses variantes, tandis que les descendants de Sylvestre, l'aîné des dix frères deRustico ( surtout établis dans le Sud-est du N.-B. ) portent le nom de Gallant. Extrait du live de l'abbé Patrice Gallant Michel Haché à Beaubassin La première mention de Michel Haché, en Acadie, se trouve au registre religieux de Beaubassin, à la date du 27 avril 1682. Il sert de parrain à un baptême et il s'appelle Michel Larché Gallant. Au recensement de Beaubassin, en 1686, sonnom est encore Michel Larché il est célibataire, âgé de 22 ans et il demeure chez le seigneur de Beaubassin, Michel LeNeuf de la Vallière. L'origine de Michel Haché ou Larché est assez obscure. Après une étude approfondie de cette origine, j'en suis venu aux conclusion suivantes, que je donne d'ailleurs comme simple hypothèses; les documents consultés ne peuvent nous donner une certitude absolue. De multiples faits circonstanciels relevé aux archives du palais de justice à Québec et dans la vie de Nicolas Denys indiquent Michel Larché, connu dans l'histoire sous le nom de Michel Haché dit Gallant est le fils de Pierre Larché originaire de la paroisse de Saint-Pierre de la ville de Montdidier, Évêché de Beauvais en France. Ce Pierre Larché était marié à Adrienne Langlois et aurait été un employé des établissements de pêche fondé par Nicolas Denys et son frère Simon Denys au Cap-Breton vers 1650. Ce Pierre Larché était déjà décédé en 1668 au moment du mariage de sa fille Madeleine à Élie Voisin, en l'église Notre-Dame de Québec, le 15 octobre 1668. Le jeune Michel Larché devenu orphelin fut confié par Nicolas Denys à son gendre Michel LeNeuf de la Vallière Marié à sa fille Marie. C'est ainsi qu'il fut élevé à Trois-Rivières chez Jacques LeNeuf de la Poterie, père de Michel LeNeuf. Vers 1676, lorsque Michel LeNeuf, sieur de la Vallière prit possession de sa seigneurie de Beaubassin ou il alla résider avec sa femme et ses enfants, il emmena avec lui le jeune Michel Larché alors âgé d'une quinzaine d'années. Sous le nom de Michel Haché dit Gallant il devient l'ancêtre de toutes les familles Haché et Gallant des provinces maritimes. Le fait que le sieur Pierre Denys, fils de Simon Denys et époux de Catherine LeNeuf, donc beau-frère de Michel LeNeuf, assistait au mariage de madeleine Larché, en qualité de principal témoin fait naître une forte présomption en faveurde l'hypothèse que Madeleine Larché était bien la soeur du jeune Michel Larché. Autrement pourquoi le sieur Pierre Denys, personnage important à Québec, futur seigneur de Percé en Gaspésie aurait-il assisté à ce mariage? Les divers établissements commerciaux de Nicholas Denys en Acadie échappaient aux recensements de l'époque. Ne s'entendant pas avec les autorités de Port-Royal, Nicolas Denis transigeait souvent avec celles de Québec ou il comptait de nombreux et puissants amis. Et comme les missionnaires ne visitaient que rarement ses établissements de pêche, surtout durant l'occupation anglaise de Port-Royal de 1654-1670, plusieurs de ses hommes durent se rendre à Québec pour y contracter mariage. En l'absence des missionnaires, dans les postes éloignés de l'Acadie, les nouveaux-nés étaient ondoyés immédiatement pour être baptisés souvent plusieurs années plus tard avec les cérémonies de l'église. Tel semble avoir été le cas pour le jeune Michel Larché puisque le 24 avril 1668 à Trois-Rivières, M. de la Poterie et Mademoiselle de la Vallière sont parrain et marraine " d'un enfant mâle de huit ans né en l'Acadie, dont le père dit-on étaitfrançais et la mère esquimaude." Comme il n'avait pas d'esquimaude en Acadie, si l'acte de baptême du 24 avril 1668 à Trois-Rivières s'applique à Michel Larché, on a sans doute voulu dire que sa mère était métisse, ce qui est fort possible. Les mésalliances entre Français et sauvagesse micmaques à cette époque étaient fréquentes. A la même époque Nicolas Denys fut en butte à de nombreuses difficultés avec ses concurrents, qui en 1667 s'emparèrent par les armes du poste de commerce qu'il avait établi à Saint0Pierre de Cap-Breton. Mais ce poste de commerce ayantâeté complètement détruit par un incendie au cours de l'hiver de 1558-69, Nicolas Denys, ruiné se réfugie à Nipisiquit (Bathurst) à l'été de 1559 ou il mourut en 1688 âgé de 90 ans. Pour se rendre en France en 1667 Nicolas Denys était parti directement du Cap-Breton sur un navire de son concurrent La Giraudière. Pendant son absence, son fils unique Richard administra ses affaires. Lors de son retour au printemps de 1668, Nicolas Denys s'embarqua probablement sur un vaisseau qui se rendait directement à Québec ou son fils Richard serait venu le chercher en goélette. C'est vraisemblablement l'occasion de ce voyage que Richard aurait emmené avec lui le jeune Michel Larché, accompagné de sa soeur Madeleine et que Nicolas Denys les confia aux soins de son gendre Michel LeNeuf de la Vallière et de sa fille Marie. Cela expliquerait l'acte de baptême du 24avril 1668 à Trois-Rivières, s'il s'applique à Michel Larché. Tout comme la présence de Pierre Denys, marié à Catherine LeNeuf, au mariage de madeleine Larché, le 15 octobre 1668, indiquerait les liens de parenté qui existeraient entre Madeleine Larché et Michel Larché. Dans les notes manuscrites de Placide Gaudet, on y lit le passage suivant concernant Michel Haché: " Michel Haché-Gallant naquit en 1662 et fut élevé à Trois-Rivières chez le sieur Jacques LeNeuf de la Vallière, et seigneur de Beaubassin. Quand ce dernier alla résider avec sa femme et ses enfants en son manoir sur l'île Valliére, aujourd'hui Tong's island, vers 1676 ou 1677, il emmena le jeune Michel Haché, âgé d'une quinzaine d'années, en qualité de domestique. Actif, intelligent, sachant lire et écrire, très attaché à son maître, il l'accompagnait dans tous ses voyages sur terre comme sur mer. On rapporte que dans un certain combat il se battit comme un lion ce qui lui valut le surnom de GALLANT... Vers 1687, quand il concéda à Michel Haché une vaste concession de terre à Beaubassin." Michel Haché encore tout jeune, remplissait le rôle d'agent de justice et de police. Ce fut lui, il n'avait alors qu'une vingtaine d'années, qui arrêta à l'automne de 1684, sur les ordres de M. de la Valliére. Jean Campagna que l'on accusait de sorcellerie et plus particulièrement d'avoir causé par ses maléfices une forte mortalité de bestiaux. Le procès se termina le 28 juin 1585 par une ordonnance d'élargissement pour le sieur Campagna. Pierre Larché, supposé père de Michel, était originaire de la paroisse Saint-Pierre de la ville de Montdidier, évêché de Beaubais, en France . Lors d'un voyage en France en 1962, je me suis rendu à cet endroit. Montdidier est situé en Picardie, à 100 milles environ au nord de Paris. C'est un village de 5000 habitants sur la route qui conduit en Belgique, qui connut une existence mouvementée de sièges, de pillages et d'incendies. Quand, en août 1918, il fut délivrépar les troupes françaises, il n'y restait que des ruines. Souvenir tragique : près du cimetière paroissial, se trouve trois cimetières militaires datant de la querre1914-1918; 9000 français, 19000 Allemands et 40000 alliés. Aujourd'hui,Montdidier est une ville entièrement neuve. Ses habitants ont eu à coeur de reconstruire leurs monuments sur leurs anciens emplacements et tels qu'ils les avaient connus auparavant. Dès mon arrivé, je me suis mis à la recherche de Larché ou Haché étant donné que Gallant, d'après la tradition, est un surnom datant de l'Acadie. Mais personne n'avait connu ni ne connaissait de famille Larché ou Haché. A ma grande surprise, j'ai découvert des familles Gallant (on écritavec un D). Au cimetière j'ai trouvé un caveau des familles Gallant et a l'entrée du village un monument élevé à la mémoire d'un héros du même nom. J'ai parcouru les registres très anciens; ils remonte à 1618 malheureusement le 2 iéme de 1750, a disparut durant la guerre de 1914-1918. Encore là je n'ai trouvé de Larché mais des famille Galland dont un Pierre est née vers la même époque qui a vu naître notre Pierre Larché. Tout cela m'a fort intrigué et m'intrigue encore. Gallant est-il vraiment un surnom donné en Acadie comme le veut la tradition? Comment expliquer que le jeune Larché porte déjà ce nom en 1684 et que le nom Galland se rencontre à Montdidier, endroit de Pierre Larché, sonprésumé père? L'acte de mariage de Michel Haché est perdu. Le seul registre de Beaubassin qui nous soit parvenu de cette époque commence en 1679 pour se terminer en 1686; et c'est en 1690 que Michel Haché a épousé Anne Cormier. La fille de Thomas Cormier et de Madeleine Girouard. Les recensements et les quelques registres conservés nous permettent de reconstituer la famille de Michel Haché qui se composait de 12 enfants: 7 garçons et 5 filles. Les recensements, tous de Beaubassin nousdonne les détails suivants: Recensement de 1693: "Michel Haché 30 ans, Anne Cormier 19 ans, Michel 1 1/2 an, Joseph 2 mois. Ils ont 13 bêtes a cornes, 10 brebis, 6 cochons " Dans la marge réservé au nombre d'arpents en valeur, il est indiqué que c'est une terre neuve. C'est probablement la terre que lui concéda le sieur de la Valliére en 1687. Recensement de 1698:" Michel Haché 36 ans, Anne Cormier 25 ans, Michel 7 ans,Joseph 5 ans,Marie 4 ans, Jean-Baptiste 2 ans. Ils ont 12 bêtes à cornes, 12 brebis, 5 cochons, 13 arpents en valeur". Recensement de 1700:" Michel Haché 38 ans, Anne Cormier 27 ans, Michel 9 ans,Joseph 7 ans,Marie 6 ans Jean-Baptiste 4 ans Charles 2ans. I ls ont 12 bêtes à cornes, 12 brebis, 5 cochons, 13 arpents en valeur". Recensement de 1703:" Michel Haché dit Gallant, sa femme, 5 garçons et 2 filles", Recensement de 1714: " Michel Haché, Anne Cormier: Joseph Marie, Jean-Baptiste Charles, Pierre, Anne, Marguerite, François, Madeleine, Jacques ". La veuve Thomas Cormier demeure avec Michel Haché. Michel Haché fils est marié à madeleineLeblanc et il a deux enfants:Marie et Michel. Louise, la douzième et dernier enfant de Michel Haché naîtra en 1715. Le 24 septembre 1710, une flotte anglaise portant 3,400 soldats entrait dans le bassin de Port-Royal, le 8 octobre de la même année, la même place de Port-Royal était remise aux Anglais et trois ans plus tard le traité D'Utrecht attribuait à l'Angleterre tout le territoire de l'ancienne Acadie. Les îles du Cap-Breton et de Saint-Jean (aujourd'hui Ile du Prince-Édouard) restaient possessions françaises. Le 2 janvier 1714 Michel Gallant, avec un de ses fils, se rende à l'ILe Royale, en vue d'une installation possible; il en repart le 18 mai de la même année. Le 28 mars 1715 eut lieu à Beaubassin la proclamation du roi d'Angleterre par laquelle les habitants devenaient sujets britanniques. Michel Haché, père et Michel Haché, fils étaient présents, mais comme bien d'autres ils ne voulurent pas prêter le serment et préférèrent émigrer ailleurs. Michel Haché-Gallant et Anne Cormier, première famille de race blanche établie en permanence dans l'Ile-du-Prince-Édouard ancêtres des familles Gallant du Canada et des États-Unis. Arrivés ici à Port-Lajoie en 1720. Monument érigéen 1965 par leurs descendants. Inscription sur le monument érigé à Port-Lajoie, face à Charlottetown. La famille Haché-Gallant Le premier de cette famille en Acadie fût Michel Haché Gallant qui épousa à Beaubassin vers 1690 Anne Cormier, fille de Thomas et de Madeleine Girouard. Les recherches effectuées jusqu'à présent nus portent à croire qu'il était le fils de Pierre Larché et d'Adrienne langlois. Ce Pierre Larché était natif de la paroisse Saint-Pierre de la ville de Mondidier en France sous le nom de Gallant. Les archives de cette localité renferment de nombreuses références à la famille Gallant et aucune à la famille Haché ou Larché. Les parents de Michel émigrèrent en Nouvelle-France avec Nicolas Denys et moururent jeunes. Devenu orphelin, Michel fut élevé par la famille LeNeuf de Trois-Rivières. C'est ainsi qu'il viendra à Beaubassin comme domestique et homme de confiance de Michel LeNeuf de la Vallière qui avait reçu le roi en 1676 une seigneurie à Beaubassin. Ce Michel Leneuf avait épousé en premières noces une fille de Nicolas Denys. On retrouve la première mention de notre pionnier en Acadie dans les registres de Beaubassin en 1682, alors qu'il servait de parrain au baptême d'un enfant du village et où il est nommé Michel Larché Gallant. Le recensement de Beaubassin en 1686, nous apprend qu'il était âgé de 22 ans. Michelagissait comme officier de justice ou de police à Beaubassin. C'est lui qui procéda, sous les ordres du Sieur de la Vallière en 1684, à l'arrestation de Jean Campagna, accusé de sorcellerie par les habitants de Beaubassin. Ce dernier dâeclara qu'il fût arrêté par le nommé Gallant ou Michel Arché. Michel Haché dit Gallant établit sa demeure à Beaubassin et c'est là que naquirent ses douze enfants. Après le traité d'Utretcht, 1713, qui cédait l'Acadie péninsulaire à la couronne anglaise, Michel refusa de prêter serment d'allégeance au roi d'Angleterre et préféra s'exiler avec sa famille à l'Ile-du-Prince-Édouard. On le compte parmi les premiers habitants de la nouvelle colonie en 1720. Il fixa sa résidence à Port-Lajoie (Charlottetown) où il fût maître de port, navigateur et charpentier. En 1724, il était capitaine de la goélette la Miscoudine et conduisait à Louisbourg le sieur de Beaucour, lieutenant-gouverneur de l'Ile Royale. Il mourut tragiquement à Port-Lajoie au printemps de 1737,alors qu'il traversait la rivière du Nord. La glace qui recouvrait la rivière étant mince, se rompit sous ses pieds et il périt noyé. Un monument fut élevé à sa mémoire par ses descendants à Rocky Point près de Charlottetown. On peut lire sur ce monument que la famille de Michel Haché-Gallant fut la première famille de race blanche à s'établir en permanence sur l'Ile-du-Prince-Édouard et qu'il est l'ancêtre des familles de ce nom au Canada et au États-Unis. De ses douze enfants, sept étaient des garçons qui fondèrent des foyers. Certains d'entre eux prirent le nom de Haché et d'autres celui de Gallant. Ses descendants sont nombreux et après la dispersion de 1758, on les retrouvent au Nouveau-Brunswick, à l'Ile-du-Prince-Édouard, au Québec, au Cap-Breton, en Nouvelle-Angleterre, en Louisiane et en France. Un des fils de Michel, François Gallant, épousa à Port-Lajoie en 1735 Anne Boudreau et eut une famille de quatorze enfants. Dix de ces enfants étaient des garçons qui fondèrent une famille et s'établirent à Rustico sur l'Ile-du-Prince-Édouard. Ils furent connus sous le nom des 10 frères de Rustico. Au Nouveau-Brunswick, on retrouve surtout la famille Haché-Gallant à : Petit-Rocher, Bathurst, Caraquet, Lamèque, Shippagan et Grande-Digue. |
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