JACQUES LEBLANC (1644-1710) Fils d'Antoine Leblanc et de Madeleine Boucher, de la paroisse Saint-Pierre de Pont l'Évêque, de Lisieux en Normandie, il épouse à Montréal, le 6 juin 1666 Suzanne Rousselin, fille de Philibert Rousselin et d'Hélène Martin de Saint-Jacques de Mouate. Il n'a pas signé à son mariage. De leur union naissent 9 enfants. Il faut se garder de le confondre avec le maçon Jean Leblanc originaire de l'Anjou qui s'engage à la Rochelle le 8 juin 1659. Les Sulpiciens lui concèdent une terre à la côte Saint-François, le 12 février 1667, il est qualifié de domestique des Sulpiciens. Toutefois, il ne demeure pas à Montréal car il est accusé d'avoir volé à Jacques Bria treize minots de blé. Il va s'établir dans la seigneurie Notre-Dame des Anges de Charlesbourg où, le 17 février 1667, il loue pour trois ans la ferme de Claude Charon avec trois vaches, le tout pour 150 livres et les «escrois » ainsi que deux cochons « nourritureaux ». le tribunal de Montréal le condamne, le 15 avril 1667, à trois ans de galère à être marquéde la fleur de lys, à 60 livres de dédommagement envers Bris et 24 livres envers les Seigneurs du lieu. Il va en appel au conseil souverain de la sentence de juge de Montréal. Il est aussitôt mis en prison et on adoucit sa sentence, il sera battu et flestry de verges par l'exécuteur de la haute justice dans la haute et la basse ville de Québec aux lieus accoutumé savoir de six coups dans chacun d'icieux) et à 20 livres à la dissection du conseil et aux dépens du procès. Au terme de sa location de la terre de Claude Charon, il loue pour trois ans celle de Jacques Bédard à Charlesbourg, avec une cabane et une grange, pour quinze minots de pois et cinq minots de blé pour chacune des deux autres années. Il habite au village Saint-Claude de Charlesbourg quand, le 4 janvier 1673, en compagnie de Jacques Sabourin, il promet d'abattre et de débiter huit arpents de bois pour le marchand Nicolas Follin sur la terre de François Blondeau. Ils le feront brûler de la manière qu'on leur indiquera pour en ramasser les cendres. Pour cet ouvrage on leur promet 36 livres par arpent de bois abattu. Le 7 août suivant, il est redevable de 134 livres et 4 deniers envers les Jésuites qui ont payé la terre qu'il a achetée au village de Saint-Claude de Charlesbourg. Il a un différent avec Jacques Renaud au sujet de grain qu'ils doivent battre ensemble. Le tout même à une altercation entre son épouse et Renaud. Le juge de la Seigneurie de Notre-Dame des Anges tranche la question en leur faveur. Jacques Renaud en appelle de cette sentence au conseil souverain. On choisit des experts pour régler les frais des coups donnés entre Renaud et la femme de Leblanc et on condamne ces derniers à remettre 8 livres et dix sols qu'ils lui doivent. Comme il ne parvient pas à rembourser sa dette envers les Jésuites, le 27 janvier 1680, il constitue une rente annuelle de 8 livres à leur égard pour couvrir les 160 livres qu'il leur doit. Le 11 février suivant, il engage son fils Julien, âgé de treize ans, pour quatre ans au sieur Pinguet, moyennant selonlogement et sa nourriture ainsi qu'une vache laitière qu'il gardera pour lui. Au recensement de 1681, il habite au village de Saint-Claude de Charlesbourgs et possède une vache et huit arpents de terre en valeur. Le 28 avril 1682, sa dette envers les Jésuites se chiffre à 200 livres. Il constitue une nouvelle renteannuelle de 10 livres à leur égard. Le 25 novembre 1683, Jean Delquel fait saisir une habitation qu'il a vendue à Jacques Duhaut et la reprend. C'est cette terre que Delquel lui loue pour cinq ans le 21 décembre suivant, moyennant 60 livres par année ou vingt minots de blé. Le contrat est cependant brisé le 22 février 1684. Il comparait de nouveau en justice devant le juge de Notre-Dame des Anges le 16 octobre. Il réclame six minots de seigle à Clément Guérin en dédommagement pour les dépôts que ses bêtes ont fait sur ses terres. Le 20 novembre suivant, les Jésuites lui réclament 44 livres. Il se dit incapable de les payer et leur offre de se payer en vendant les deux terres qu'il détient d'eux au village de Saint-Claude. Le 8 novembre 1687, son épouse et sa filleFrançoise veuve de Pierre Guilbeau sont accusées de voies de fait sur l'épouse de Michel Chrétien et condamnées chacune à 15 livres d'amande envers Marguerite C¶ur. Le 11 novembre suivant, afin d'éviter un procès avec François Dubois et Marie Guilbeau et les autres héritiers Guilbeau au sujet de la succession de feu Pierre Guilbeau, époux de leur fille Jeanne, avec l'assentiment de son épouse, ilsrenoncent à la succession moyennant 275 livres, une vache et les hardes de leur fille. Le 3 février 1702, le marchand Pierre Duroy lui réclame 40 livres et 4 sols pour des marchandises qu'il lui a vendues. Il décède au village Saint-Claude de Charlesbourg le 14 avril 1710 et est inhumé le lendemain à Charlebourg. Les sulpiciens, seigneurs de l'île de Montréal, avaient près d'une trentaine de domestiques à leur service en 1666. Parmi eux, se trouvait JACQUES LEBLANC, fils d'ANTOINE LEBLANC et de MADELEINE BOUCHER, de la paroisse Saint-Pierre de Pont-L'Évêque, au Calvados (Normandie). En cette même année 1666, il épousait SUZANNE ROUSSELIN, fille de Philibert Rousselin et d'Hélène Martin. Leur premier enfant, un fils, Julien, vit le jour à Montréal. En 1690, celui-ci joignit sadestinée à celle d'Anne Vanier, fille de Guillaume Vanier et de Madeleine Bailly. Ce couple fut prolifique: 14 enfants dont 5 fils. Jacques et Suzanne s'établirent à Charlesbourg peu après la naissance de Julien. Là virent le jour septde leurs huit autres enfants, dont 5 fils. Un seul de ceux-ci, semble-t-il, CHARLES, fonda un foyer. En 1709, il épousait SUZANNE BON, fille de PIERRE BON et de MICHELLE DUVAL, qui lui donna une dizaine d'enfants. Vers 1719, la famille se fixa à Saint-Laurent, île de Montréal. Source :Joachim Leblanc: "Cinq pionniers Leblanc arrivés au XVIIe siècle". NOTE: Jacques et Suzanne s'établirent à Charlesbourg peu après la naissance de Julien. Jacques Leblanc devait décéder le 14 et être inhumé le 15 avril 1710 à St-Claude de Charlesbourg. Quant à Suzanne, elle devait décéder quelquesjours plus tard, soit le 17 et être inhumée le 19 avril 1710 à l'âge de 73 ans. JACQUES LEBLANC et SUZANNE ROUSSELIN auraient donné naissance à 9 enfants: (voir détails sur les enfants plus bas) 1. Julien baptisé le 21-03-1667 à Montréal; étaient présents au baptême : Julien Beloy et Jeanne Groissad. Le 7 janvier 1690, il a épousé Anne Vasnier dite Fontaine, à ST-Charles de Charlebourg. Étaient présents au mariage: JacquesLeblanc, Susanne Roussel (Rousselin) Guillaume Vasnier, Madeleine Bailly, Jacques Leroy, Thomas Pajot, Charles Gotro et J Fouquet, prêtre. 2. Michel né à Bourg-Royal à Charlesbourg et baptisé à Québec le 13-12-1669. Décédé avant le recencement de 1681. 3. Pierre né à Bourg-Royal et baptisé le 11-11-1671 à Québec. Décédé après le recensement de 1681; confirmé le 26-05-1681 à Québec. 4. Françoise née le 16-10-1674 au village ST-Claude et baptisée à Québec le 23-10-1674; mariée en 1697 à Pierre Guilbault; mariage annulé CT 21-10-1694 Chambalon: Robert Fâche (Nicolas Fâche &Catherine Suret). On la retrouve citéeen mariage, avec Pierre Guillebo, le 7 janvier 1697 à ST-Charles de Charlesbourg. Pierre était fils de Louise Senécal. Etaient présents au mariage: Pierre Lefebvre, Thomas Pajot, Pierre Martel, Julien Leblanc, Jacques Leblanc et Alexandre Douce, prêtre. 5. Jacques né et baptisé le 13-09-1677 à Québec; sépulture le 16- 01- 1703 à L'Ange-Gardien. 6. Marie née et baptisée le 20-04-1680 à Charlesbourg. Mariée en 1706 à Jean Meilleur. Étaient présents au baptême: Thomas Pajot, Marie Pivin, Jacques Ginel et Charles Glandelet, prêtre. 7. Joseph né le 17-10 -1683 au village ST-Claude, Charlesbourg. Décédé le 25-10-1683; sépulture le 27-10-83 (id. à l'âge de 8 jours). Étaient présents aux funérailles, en plus des père et mère : Julien Leblanc, Jacqueline Héron,Jacques Galarneau Jacques Duhaut, Michel Duhaut et Pierre-Paul Gaignon, prêtre. 8. Marie-Anne née le 18-12-1684 à ST-Claude et baptisée le 20-12-1684 à Charlesbourg. Étaient présents au baptême: Jean-Baptiste Roit, Étienne Roit, Marie-Anne Gotro, Charles Gotro et Nicolas Dubos, prêtre. Mariée à Jacques Pivin. 9. CHARLES né le 22-04-1688 à ST-Claude et baptisé le 24-04-1688 à Charlesbourg. |
Ces pages ont été créées par Oxy-gen version 1.38b, le 10/07/2015.