Louis Rinville, Drainville, Rainville.... épouse tout d'abord Cecile Belec le 21 Jan 1818 à ' Assomption sous le nom Rinville. Ensuite li se marie à Josephte Migneron, 25 octobre 1819, sous le nom de famille Drainville à St-Roch de l'Achigan à L'Assomption |
BROUSSEAU, Jean (1634 - 1686) Extraits des Actes notariée par M. Yvon Richard, Secrétaire-trésorier de la mairie de LE LANGON Jean Brousseau est né à LE LANGON en 1634, décédé le 31 mars 1686 au même endroit. Il avait épousé le 19 février 1659 à Poiré sur velliure (commune situé à 6 km. de LE LANGON) Jeanne Bellion. Jean Brousseau avait une soeur, Catherine Brousseau, née en 1627 et décédée le 4 avril 1686 à LE LANGON. Epouse de François Nau, Catherine Brousseau était farinière oû meunière en 1686 ( Moulin de la Rataudière ). Jean Brousseau eut 3 enfants.: Jean Brousseau notre aïeul. Jacques Brousseau décédé à LE LANGON avant 1725. Il est cité comme meunier en 1650. De Jacques Brousseau 2 enfants seraient connus soit: Anne Brousseau née en 1698 et marié par contrat en date du 6 novembre 1730 avec René Aumand. Elle décède le 11 mars 1762 à LE LANGON. Jacquette Brousseau est née en 1702 et marié par contrat le 29 mai 1723 avec Louis Touchet (meunier). Elle est décédée le 6 mars 1762 à LE LANGON. Ils eurent au moins une fille qui épouse François Poupeau dont la descendance a fourni des meuniers au moulin de la RATAUDIÈRE cité jusqu'en 1947. L'épouse de M. Yvon Richard est ma cousine à la 10ième. génération . Elle est Poupeau ayant comme ancêtre Jacquette Brousseau. Et Louise Brousseau la troisième de la famille décédée à l'âge de 19 ans le 29 décembre 1686 à LE LANGON. MOULIN DE LA RATEAUDIÈRE, Ce fief tire son nom de la famille Rataud, mais nous pensons qu'il ne lui doit pas son existence, probablement plus ancienne que l'apparition de cette lignée au Langon. Il se composait, d'une maison noble, deux métaires, un four banal, un moulin à vent, une centaine de boisselées de terre. Il jouissait de nombreuses cens, rentes et devoirs sur son environnement immédiat. Son principal vassal était le seigneur de la Boucharderie. La Rateaudière était tenue noblement, de laseigneurie du Langon, à droite de basse et moyenne justice et droit d'assise. Nous relevons dès 1476 le moulin de Rataud appartenant au seigneur de Cursay ( chatellenie proche de Lucignant ). Ce seigneur s'appelait Bertrand Ratauld, mais nous avons de bonnes raisons de penser que c'était son épouse qui possédait lefief : Marguerite Rouault, était la fille de Louis Rouault, lui-même cousin germain de Lancelot Rouault, que nous avons déjà rencontré à la Liollire. Comment ne pas être séduit par l'hypothèse d'une origine commune des deux fiefs, propriété des Rouault, issus eux-même, ne l'oublions pas, des Thorigne, seigneur du Langon? Il nous est malheureusement impossible actuellement de confirmer cette thèse, puisque nous ne possédons pas la preuve que Louis Rouault fut maître de la Rateaudière. Après 1476, les documents font défault : citons simplement Léon Rataul, écuyer, Prieur de Langon, Chanoine de l'église Sainte-Croix de Parthenay. Fut-il seigneur de la Rataudière? Comment se fit le transport du fief dans les mains de Jehan Regnon, écuyer, seigneur de la Gaultronnière? Celui-ci apparaît en 1571 et 1584. Le domaine passa ensuite à son fils Alain Regnon, seigneur du Simon et de la Petite Coudraye, qui avait épousé en 1609 Marguerite Croizé. Il ne vécut jamais au Langon, ses héritiers non plus. Il mourut avant 1622 et ses enfants mineurs furent placés sous la curatelle de Louis Choquet de la Bérengère. Étant probablement fille d'Alain Regnon, Marguerite Regnon hérita de ses biens avant 1639. Elle avait épousée en 1626 Charles Adam, écuyer, seigneur de Chateaupers et la Combe et fut maintenue noble en 1667. Elle avait eu deux enfants: Charles Adams, seigneur du Simon, qui jouit de la Rataudière jusqu'à son décès et François Adam, qui hérita de son frère. Cette dame s'était mariée avec Salomon de Boisse. Ayant d'importantes difficultés financières, sa maison fut saisie en 1693. Le domaine fut alors divisé entre les deux métairies, l'une étant vendue à Jacques Gandouard, Conseiller et Procureur du Roy à Fontenay: son fils lui succéda: il s'appelait Jean Gandouard et était Chanoine en la Cathédrale de Luçon et Promoteur du Diocèse. Quant à l'autre métairie ainsi que le fief, ils restèrent quelques années encore la propriété de la famille Adam. Mais les nouveaux créanciers surtout Polycarde Bejarry de la Cheurye et Jean Ganacheau, Lieutenant à Fontenay, se tournèrent vers Jeanne Collet, veuve de Charles Adam, pour recouvrer leurs deniers. Celle-ci se trouvant dans l'impossibilité d'honorer les dettes de la famille, la Rataudière fut saisie et adjugée peu detemps après 1700 à Antoine d'Arcemalle, Baron du Langon. Un procès-verbal de visite de cette époque indique que l'ensemble des dépendances de la seigneurie étaient en ruine. C'est à cette occasion que la maison noble fut rasée. Son important décrut rapidement et son revenu estimé à 900 livres en 1730. Elle fut de nouveau saisie pour non-paiement d'une dette en 1733, sur le fils du Baron du Langon, à la requête de Marie-Anne Dubois de Villiers. De nouvelles réparations furent alors engagées. Antoine-Charles-Henry d'Arcemalle ne fut plus troublé dans sa jouissance. A sa disparition, survenue en 1679, le fief passa à son cousin François-Bonnaventure Maynard de Passy, qui céda le moulin à ses fariniers, à titre de rente. L'abolition de la féodalité conféra aux deux métaires le le caractère de simple fermes. Elle appartenaient en 1845 à Léandre Lemercier, propriétaire à Fondenay. Elles sont aujourd'hui disparues mais le nom de la Rataudière reste vivant dans l'esprit de Langonais. |
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