Notaire et Patriote de 1837-38
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N� � Qu�bec, le 11 novembre 1795 et d�c�d� � Saint-Benoit, le 18 septembre 1855. (42 ans en 1837). Fils de Joseph Girouard et de Marie-Anne Baillarg�. �poux de Marie-Louise Lamed�que dit Felix et de �m�lie Berthelot . P�re de Jean-Baptiste Girouard, m�decin et politicien � Longueuil.Intellectuel et th�oricien du mouvement patriote. Notaire et d�put� de Deux-Montagnes. Ayant perdu son p�re � l'�ge de cinq ans, Girouard fut recueilli, avec sa m�re et ses soeurs, par M. Gratien, cur� de Sainte-Famille, Ile d'Orleans, et il suivit son protecteur � Sainte-Anne-des-Plaines, puis � Saint-Eustache en 1810. � 16 ans il commence a �tudier le notariat et, apr�s cinq ans d'�tudes, il est admis � la profession en juin 1816. Il s'installe alors � Saint-Benoit. Unanimement choisi,le 20 d�cembre 1831, par les �lecteurs du comt� de Deux-Montagnes, il exercera ce mandat jusqu'� la suppression de la constitution en 1838. Ami intime de A-N. Morin, il avait d�j� pris une part importante � la pr�paration des 92 r�solutions et lorsque commenca la grande campagne d'assembl�es de 1837, il y figura au premier rang. Dans sa r�gion surtout, il jouissait d'une influence extraordinaire, � cause de son prestige et de sa r�putation d'homme irr�prochable. Avant la bataille de Saint-Eustache, il fait tout ce qu'il peut pour pr�venir une effusion de sang inutile. Cela n'empeche pas les bureaucrates de le tenir comme un des chefs insurg�s les plus dangereux, et, en d�cembre 1837, une r�compense de 500 livres est promise contre sa capture. Oblig� de fuir � l'arriv�e des troupes, il quitta Saint-benoit le 14 d�cembre et se r�fugia dans une pr�caire cachette � Saint-Polycarpe durant une dizaine de jours. D�cid� � se livrer, il offre � plusieurs Canadiens de se rendre � eux pour qu'ils puissent au moins toucher la prime. Par noblesse d'�me, aucun n'acceptera ce march�. C'est finalement un officier anglais qui touchera une prime de 2000 livres. Outre sept mois de prison, son patriotisme lui couta la ruine compl�te de ses propri�t�s, incendi�es sur l'ordre de sir John Colborne, le lendemain de la bataille de Saint-Eustache. |
