Henri d'Arles (Henri Beaud�/Beaudet), pr�tre et �crivain: |
9 septembre 1870; 9 juillet 1930.
Entre ces deux dates, tient toute la vie de Henrid'Arles. Il avait re�u au bapt�me les noms de Marie-Isa�e-Athanase-Henri. Le p�re s'appelait Noel-Athanase Beaudet; la m�re, Marie-Elizabeth-Esther Prince. L'un �tait d'origine bretonne, l'autre, de souche acadienne. Henri d'Arles devait plus tard modifier l'orthographe de ces deux noms en supprimant le "t" final de Beaudet pour en faire Beaud�; quant au nom de sa m�re, il le changea en celui de Le Prince, ce qui, selon lui, �tait conforme aux recherches g�n�alogiques de l'histoire de sa famille, du c�t� maternel. Henri d'Arles nacquit � Arthabaska. Son p�re �tait employ� des postes. Il avait huit ans quand la famille alla demeurer � Qu�bec. Il entre tout de suite chez les Fr�res des Ecoles Chr�tiennes. Il sert la messe. Il a son carnet de banque. A l'age de la premi�re communion, il a r�ussi � accumuler la somme de $100.00. Une fortune pour un enfant. Son p�re l'entend si souvent parler de messes, services, de messes � servir, de services rendus au cur�, au vicaire, au sacristain qu'il lui dit un jour "Henri, tu finiras par faire un bedeau". Un abb� Pampalon le prend sous sa protection et commence � lui donner des le�ons de latin. A douze ans, l'enfant s'inscrit au Petit S�minaire de Quebec. Plus tard, � la mort de son p�re, en 1888, il ira parachever ses �tudes au S�minaire de Saint-Hyacinthe, o� son oncle, M. le chanoine Le Prince, �tait alors sup�rieur. Il quitte le S�minaire apr�s la rh�torique pour entrer, � 19 ans dans l'Ordre de St Dominique. Il y fait sa philosophie et sa th�ologie. Depuis son admission en commmunaut� jusqu'� 1903, soit une p�riode de 14 ans, nous connaissons peu de choses de lui, si ce n'est qu'il fut ordonn� pr�tre le 25 mars 1805, et attach� aux divers couvents de son ordre, � Saint-Hyacinthe, � New-York, � Lewiston et � Fall River. En 1912, il avait quitt� l'Ordre des Fr�res Pr�cheurs et il �tait pass� au clerg� s�culier du dioc�se de Manchester. Entre 1903 et 1930, il publie une vingtaine d'ouvrages, sans tenir compte des �crits �pars qui n'ont pas �t� conserv�s. Son plus grand ouvrage fut certainement se r�-�dition de "Acadie" de Edouard Richard. Ce dernier soutenant que la m�tropole (l'Angleterre) n'y �tait pour rien dans le d�portation des acadiens, alors que Henri Beaud� apporte la preuve du contraire. Cet ouvrage commence en 1916, ne fut complet� qu'en 1921, il comprend trois forts volumes.
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