Notes de Viateur Meilleur
Georges-Marie Patrice est n�
un vendredi � Ste-Ad�le, le 11 d�cembre 1908
et baptis� le lendemain � l'�glise du m�me
nom, ayant comme parrain Georges Legault dit
Deslauriers, et comme marraine: Arz�lie
Lapointe son �pouse, fille de grande tante Philom�ne
Lapointe-Desjardins, soeur de
grand'p�re Octave Lapointe. Le nom de
Patrice �tait le choix de sa m�re (elle
l'appelait "Patrick" durant le temps qu'elle
vivait) tandis que celui de Georges-Marie
�tait le choix de Soeur Georges-Marie de la
Providence (Mlle Paquette) qui �tait
l'institutrice de Suzanne et l'amie de la
famille.
|
Georges-Marie et
Stolland, en fonc� �
l'arri�re,
Joseph-Octave en blanc �
l'avant
rivi�re du Nord
(la plus ancienne photo
que nous ayons d'eux)
|
Durant son jeune �ge, il �tait le
"chou-chou" de tante Julie. Il �tait blond,
d'une nature gaie et nous faisait rire par
ses "singeries" et ses r�parties. Il aimait
le gigantesque!... Lorsqu'on �curait
l'�table ou l'�curie, c'�tait lui qui
portait la brouette vers le tas de fumier et
elle n'�tait jamais assez pleine...
Lorsqu'on faisait la fenaison ou la moisson,
les "voyages" n'�taient jamais assez
volumineux pour son go�t... Et lorsqu'il
�tait question de b�tir un poulailler, il le
voulait "double-grandeur"...
En ao�t 1923, accompagn� de Jos-Octave, il
entre comme novice chez les Fr�res du
Sacr�-Coeur � St-Hyacinthe et y
demeure pendant dix ans, faisant des stages
� St-Hyacinthe, St-Vital de T�treaultville
(2 ans), Granby (2 ans), St-Pie de Bagot (2
ans). C'�tait le boute-en-train de la
communaut�.
En 1924, il passe six mois � l'h�pital
St-Hyacinthe souffrant d'appendicite
compliqu�e de p�ritonite, lorsqu'il fr�le la
mort sans que ses parents en soient avertis
par les autorit�s de la Communaut�.
Il quitte la communaut� le 26 juillet 1933
et travaille pendant quelques mois �
l'h�pital St-Hyacinthe. En d�cembre, il
vient demeurer chez son fr�re Viateur sur la rue
DeNormanville pour plus de six mois, se
cherchant de l'ouvrage.
En 1935, il demeure chez son p�re �
Ste-Ad�le, vendant des produits "Watkins";
ensuite s'en va demeurer pendant un an �
St-J�r�me chez C�cile
Lapointe-Desjardins, faisant le m�me
travail. Entre-temps, il s'�tait procur�
avec l'aide p�cuniaire de tante Brigitte
Lapointe une automobile Chevrolet 1932 qu'il
fait examiner par Ulric Perreault.
A l'automne 1939, avec Louis Corbeil, il
s'engage dans un "plan de guerre" � St-Paul
l'Ermite pour la Cie Kellogg Ltd.
En 1940-42, il revient � Ste-Ad�le et
s'engage chez les Dames
de la Congr�gation Notre-Dame dans le
Xe rang. Et quatre mois avant de quitter cet
emploi, il marie � l'�glise T.S.N. de J�sus
� Montr�al, C�cile Connolly, fille de Ovide et de
Blanche-Alice Moisan; le mariage a eu
lieu le 28 mai 1942 et le voyage de noces �
Sherbrooke.
Il s'engage � la Canadian Steel Company o�,
pendant quatre ann�es, il fait son
apprentissage comme �lectricien. Apr�s �tre
demeur� chez ses beaux-parents sur la rue
L�tourneux, il loue un appartement sur la
rue William-David o� il demeure pendant une
ann�e. Ensuite il loue un logement sur la
rue Ste-Catherine est, au troisi�me �tage et
o� il demeure deux ans. Vers 1944, il
am�nage au 5244 de la rue Drolet et s'engage
pour Lucien Tremblay,
entrepreneur-�lectricien. Plus tard, il
op�re pendant deux ans un
restaurant-�picerie sur la rue
Chateaubriand, pour le vendre en 1946 et
acheter un magasin de fruits et l�gumes,
coin St-Denis et Guizot avec de l'argent
qu'il emprunte de l'oncle Hormidas Moisan de
son �pouse; il le gardera 1� an, sa sant� ne
lui permettant pas de le garder plus
longtemps. Il retourne travailler chez
Lucien Tremblay.
Etant forc� de ne plus travailler pour
raison de sant�, il entre � l'h�pital du
Sacr�-Coeur o� on soup�onne la tuberculose.
Il y demeurera pour plus d'un an.
De retour chez lui, il
retourne travailler par intermittence pour
Lucien Tremblay jusqu'en 1959. A cette date,
il s'engage � la "maintenance" pour la
compagnie Continental Can Co. Ltd, rue
Beaubien ouest, o� il y travailla jusqu'� sa
retraite � 65 ans.
De la rue Drolet pendant treize ans, il a
d�m�nag� le 27 juin 1959 au 4274 rue Rivard
apr�s quoi il a occup� un logement (1965) au
1010 est, rue Sherbrooke, troisi�me �tage. A
sa retraite, il alla demeurer �
Sainte-Ad�le, pays qui l'a vu na�tre et
grandir, dans son chalet hivernis�.
En effet, le 10 ao�t 1960, apr�s avoir
acquis un terrain sur le bord de la rivi�re
Du Nord de son fr�re Joseph-Octave,
l� m�me o�, jadis, �tait construit le pont,
il s'y avait construit un chalet pr�fabriqu�
mont� en une journ�e le 9 juillet 1961. Les
fondations y avaient �t� au pr�alable �t�
�rig�es et le puits creus� par Joseph-Octave aid�
de son fils, Gaston.
Puis, trouvant les hivers trop
longs, il louait son chalet l'hiver pour
habiter avec son �pouse qui avait, entre
temps, d�m�nag� � la Place du Cercle (bloc
appartements au-dessus de la station de
m�tro Sherbrooke sur la rue Berri); puis, �
sa retraite, sur la rue Gilford dans un
logement appartenant � son fils Michel,
co-propri�taire avec sa conjointe Marie
Pilon. Finalement, habitant son chalet de
Sainte-Ad�le l'�t� et la r�sidence
Jean-de-la-Lande sur la rue Papineau, angle
Rachel, � Montr�al en hiver, il s'y �teint
le lundi, 26 f�vrier 1990. Il fut inhum� �
Sainte-Ad�le, dans le terrain familial du
cimeti�re, aupr�s de ses p�re et m�re et de
ses fr�res.
*****************
|
English translation by
Simonne Bernier Meilleur of Fisher Branch,
MB
Georges-Marie Patrick was born
on a Friday, December 11, 1908 at Ste.Adele
and was baptized the following day at the
church with the same name, having as
godparents, Georges Legault dit Deslauriers
and his spouse, Arz�lie Lapointe, daughter
of great-aunt, Philom�ne
Lapointe Desjardins, sister to
grandfather Octave Lapointe. The name of
Patrice was the choice of his mother (she
called him "Patrick" while she was alive)
while the one of Georges-Marie was the
choice of Sister Georges-Marie de la
Providence (Mlle Paquette) who was Suzanne's
teacher and friend of the family.
During his younger years, he was the
favorite of aunt Julie. He was blond, of a
happy nature and made us laugh by his "ape
face" and his witty replies. He liked the
gigantic!... While we cleaned the barn or
stable, he was the one to carry the
wheelbarrow to the manure pile and it was
never full enough for this taste... And when
it was a question of building a chicken
coop, he wanted it double in size...
In August of 1923, accompanied by Joseph-Octave, he
entered as a novice at the Brothers of
Sacr�-Coeur at St.Hyacinthe and resided
there during ten years, making periods at
St.Hyacinthe, St.Vital of T�treaulville (2
years), Granby (2 years), St.Pie of Bagot (2
years). He was the life and soul at the
parties of the community.
In 1924, he spent six months
at the St.Hyacinthe Hospital suffering from
appendicitis complicated with peritonite,
while he brushed with death without his
parents being made aware by the authorities
of the Community of Brothers.
|
Georges-Marie
avec son p�re, Wilbrod
|
On July 26, 1933, he left the Community and
worked for a few months at the St.Hyacinthe
Hospital. In December, he came to live with
his brother Viateur,
on DeNormanville Street in Montreal for more
than six months, while looking for a job.
In 1935, he resided with his father at
Ste.Ad�le, selling "Watkins" products; then
he went to live for one year, at C�cile Lapointe
Desjardins, his cousin, in St.Jerome,
doing the same job. Meanwhile, he had
procured, with the financial help of aunt
Brigitte Lapointe, a car Chevrolet 1932
which he had Ulric Perreault to examine it.
|
|
|
de gauche �
droite :
Bernard
Ouimet, Valmore Payette,
Georges Brisebois et
Georges-Marie Meilleur
|
In the fall of 1939, with Louis Corbeil, he
takes on employment in a "war project" at
St.Paul L'Ermite for the Cie Kellogg ltd.
In 1940-42, he returns to Ste.Adele and
took employment at the Dames
de la Congr�gation Notre-Dame on the
way to the village. And four months before
quitting this job, he married Cecile
Connolly, daughter of Ovide and Blanche
Alice Moisan, at the
Tr�s-Saint-Nom-de-J�sus Church in Montreal;
the marriage took place on May 28th, 1942
and the honeymoon at Sherbrooke.
He was hired at the Canadian Steel Company
where he worked during four years as
electrician. After having resided with his
in-laws on Letourneux Street, he rent an
apartment on William-David Street where he
resided for one year. Around 1944, he moved
to Drolet Street and got hired by Lucien
Tremblay, contractor-electrician. Later, he
operated a restaurant-grocery store, for two
years on Chateaubriand Street, in Montreal,
only to sell it in 1946 and purchase a fruit
and vegetable store, at the corner of
St.Denis Street and Guizot with funds he
borrowed from uncle Hormidas
Moisan's wife; keeping it for one and
a half years, as his health did not permit
him to keep it longer. He returns to work
for Lucien Tremblay.
Being forced not to work anymore for health
reasons, he enters the Sacr�-Coeur Hospital
where they suspect tuberculosis. He remained
for over a year.
On returning home, he returns to work for
Lucien Tremblay until 1959. At this date, he
is hired for maintenance by Continental Can
Co. Ltd on Beaubien West Street, where he
worked for fifteen years until his
retirement at 1965.
From the Drolet Street during 13 yars, he
resided at 4274 Rivard Street after which he
occupied an apartment at 1010 Sherbrooke
East Street, in Montreal.
In 1960, after having acquired
land from his brother Joseph-Octave, on
the edge of Nord River, where a bridge was
constructed, he built a prefabricated chalet
which was put up in a day. The foundation
had been previously erected and the well dug
by Joseph-Octave
with the help of his son, Gaston.
|
Georges-Marie, �
Ste-Ad�le
|
Retired, he resided in his
chalet for the summer (he rented it during
winter), and in Montreal during the
winter at Jean-de-la-Lande Residence where
he died peacefully Monday, February 26th,
1990. He was inhumated in Ste.Adele Cemetary
with his father, mother and brothers on
February 28th, 1990.
*****************
|
