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Huguette MEILLEUR

Denis LEBEAU

naissance 30 mai 1931 � Ferme-Neuve,
d�c�s
22 f�vrier 2015 au CHSLD Ste-Anne de Mont-Laurier, �ge : 83 ans, fun�railles 28 � l'�glise paroissiale de Ferme-Neuve, s�pulture au cimeti�re local de Ferme-Neuve.


P�re:  Maximilien MEILLEUR
M�re: Rh�a HOTTE


Emploi(s) Directrice et Conseill�re en voyages chez Voyages Huguette Lebeau, de Ferme-Neuve.
naissance 1929 � Ferme-Neuve,
d�c�s 6 jul 2010 au CSSS Antoine-Labelle, Mont-Laurier, �ge : 80 ans, fun�railles 10 � l'�glise paroissiale de Ferme-Neuve, s�pulture au cimeti�re local de Ferme-Neuve.



P�re :  Donat LEBEAU
M�re : Rose-Alma LEGAULT
Mari�(e) 1er juillet 1950 � Ferme-Neuve,

5 enfants :



Les parents...
Les enfants...
Les petits-enfants...



1.1. Serge LEBEAU, naissance 16 avril 1951 � Ferme-Neuve, 15h00, 8� lb. (1) Mari�(e) 4 septembre 1971 � la l'�glise Cath�drale de Mont-Laurier, Chantal BRISEBOIS (fille de Armand BRISEBOIS et Jeanne BEAUCHAMP). 3 enfants.
(2) Conjoint(e) Marie-Claude DOR� (fille de Richard DOR� et Fernande LABELLE). Sans post�rit�.


1.2. France-Paule LEBEAU, naissance 25 septembre 1952 � Ferme-Neuve, 7h00, 8� lb. Mari�(e) 29 septembre 1984 au Palais de Justice, Mont-Laurier, Raymond LEFEBVRE (fils de Germain LEFEBVRE et Madeleine VINET). 2 enfants.

1.2.1. Laurence LEFEBVRE, naissance 5 oct 1986. Mari�(e) 7 ao�t 2010 au Centre des Sciences du Vieux-Port Bertrand LUSSIER (fils de Normand LUSSIER et Marl�ne ASSELIN).

1.2.2. Sophie-Rose LEFEBVRE, naissance 27 ao�t 1992.


1.3. Hugues LEBEAU, naissance 23 d�cembre 1954 � Ferme-Neuve, 8 lb.
(1) Conjoint(e) Claudine FLORANT. (fille de Guy FLEURANT et Denise L�PINE) Un fils.
(2) Conjoint(e) Nati BATISDA.

1.3.1. Patrice LEBEAU, naissance 8 f�vrier 1983.


1.4. Alain LEBEAU, naissance 18 septembre 1957 � Ferme-Neuve, 23h00, 9� lb.
(1) Conjoint(e) Guylaine BRIEN. 2 enfants.
(2) Conjoint(e) Chantal COURSOL (fille de R�mi COURSOL et Rachel DESLAURIERS).

1.4.1. Kateri LEBEAU, naissance 27 janvier 1982. Conjoint(e) Hugo DUFOUR.

1.4.1.1. Benjamin LEBEAU, naissance 22 juillet 2003 � Laval, bapt�me 16 novembre � l'�glise St-Paul-l'Hermite, Le Gardeur, p/m � Jonathan Brien & Sara LEBEAU.

1.4.2. Sara LEBEAU, naissance 23 avril 1983. Conjoint(e) Maxime HERTELEER.


1.5. Jos�e Lise LEBEAU, naissance 18 mars 1961 � l'H�pital de Mont-Laurier, 23h00, 8� lb., bapt�me � Ferme-Neuve. Mari�(e) 30 juin 1979 � Ferme-Neuve, Jean-Guy SANCHE, (fils de Ren� SANCHE et C�cile LAPALME). Un fils.
(2) Conjoint(e) Carlos BATISDA.

1.5.1. Maxime SANCHE, naissance 29 mai 1980 de Mont-Laurier. Mari�(e) 23 juillet 2005 � Lac St-Paul, �milie PERRON (fille de Richard PERRON et Francine B�LEC). 3 enfants.


1.5.1.1. Zachary SANCHE, naissance 2 juillet 2006 � Pointe-Claire.

1.5.1.2. Ma�ka SANCHE, naissance 24 avril 2008 � la maison familiale.

1.5.1.3. Antoine SANCHE, naissance 27 f�vrier 2010 � la maison familiale.


Huguette Meilleur Lebeau nous raconte...

Je me souviens...

  • De la naissance de Micheline.

  • Que Robert �tait pass� � travers une vitre et qu'il s'�tait ouvert le front ; le docteur absent, madame Brooks avait arr�t� le sang.

  • Que papa, un jour, �tait revenu avec un tra�neau et des petits skis qu'il avait faits durant son hiver � la Macaza (au lac Long).

  • Que maman avait tellement peur des orages que l'on d�m�nageait chez monsieur Desjardins, en face, m�me la nuit ; il y avait eu un grand �moi lorsque le tonnerre �tait tomb� sur le poteau de la corde � linge !

  • Que maman, avec tante Marie-Anna, avait fait tout un village en g�teau pour une f�te de No�l.

  • Que mon oncle Ga�tan �tait arriv� � pied du chantier, tr�s tr�s gel� et plein de frimas. Maman lui avait dit : "Max a de la boisson dans le haut de l'armoire". Il �tait mont� sur l'armoire et il avait pris une bonne gorg�e. Il s'�tait �touff�, c'�tait du gin pur !

  • Lorsque le moulin passa au feu le 19 mars 1939. Tante Marcelle �tait venue nous avertir. Papa �tait � la messe en haut du magasins S.S. Matts car l'�glise avait �t� ras�e par le feu (�a aussi je m'en souviens). Nous avions regard� le feu par la fen�tre ; maman �tait tr�s triste et nous aussi.

  • Quand la guerre s'est d�clar�e. J'�tais all�e faire une commission chez monsieur Charbonneau au magasin g�n�ral et j'�tais revenue tr�s tr�s boulevers�e.

  • Des �t�s ; maman avait fait une cuisine d'�t� dans le hangar en arri�re de la maison.

  • En 1939, du d�m�nagement au moulin. Papa laissait un fanal dans le corridor et il avait terriblement peur du feu.

  • De la pose de l'�lectricit�, de la construction de la chambre de bain en haut et du linge gel� raide sur la corde � linge.

  • Quand papa acheta le premi�re automobile. Le lendemain, j'avais pleur� pour qu'il vienne me reconduire � l'�cole.

  • Avoir attendu papa tard le soir lorsqu'il avait des assembl�es. Maman �tait tr�s inqui�te ; on attendait l'automobile avec une lumi�re rouge et une verte dans la grille en avant.

  • Qu'une fois, au retour d'un party de No�l chez grand-papa Fortunat, papa avait un peu f�t� et maman ne voulut pas revenir avec la Catherine (voiture) tir�e par le cheval. Oncle Ga�tan �tait venu nous reconduire.

  • Que les soir�es chez les Meilleur, avec mes oncles Jacques, Marc-Antoine, Ga�tan, etc. �a durait longtemps ; �a chantait et riait beaucoup. �a faisait le tour de la famille. Chez oncle F�r�ol, �a r�veillait tout le monde.

  • Que maman travaillait beaucoup.

  • Que mon enfance fut heureuse. Le dimanche nous partions en automobile, parfois avec un pique-nique. Nous faisions le tour des clients de papa ou nous faisions le tour du lac Marie-Louise

  • des bains de L�andre, Richard et Jacqueline. Je les trouvais tellement beaux en pyjamas !

  • Des soirs o� je gardais et que nous couchions tous les sept dans le lit des parents � son retour, papa nous montait un par un. Dans la soir�e, nous sortions les boutons ou les bouteilles de la d�pense et de la pharmacie o� maman les rangeait en revenant.

  • Qu'un jour, le feu avait pris dans un tuyau de la cuisine. J'avais ramass� tout le monde et Denise les avait gard�s. Moi et Robert �tendions des couvertures et des serviettes piqu�es mouill�es. C'�tait un Vendredi saint. Avez-vous une id�e de ce que la cuisine avait l'air ?

  • Qu'une ann�e, le dimanche, entre la f�te de maman (21 avril) et celle de papa (30 avril), j'avais complot� une petite s�ance pour les remercier et leur dire que nous les aimions. Tout le monde avait son r�le et m�me Jacqueline, dans sa bassinet avait le siens !

  • Que je me couchais sous la bassinet de Richard pour la brasser tout en priant pour qu'il s'endorme.

  • Lorsque j'avais eu une inflammation de poumons ; j'�tais rest�e chez grand-maman Meilleur.

  • D'un jour, en revenant d'une visite chez monsieur Pag�... surprise, une nouvelle petite soeur ! J'avais r�agi par une affreuse migraine ; contente ou boulevers�e ? Je ne le savais pas. Quand Jacqueline vint au monde, j'avais trouv� la bassinet remplie de petit linge. �a sentait bon...

  • Quand nous jouions avec des blocs de bois venant du moulin ; on faisait un magasin.

  • Quand nous nous baignions � la rivi�re. Longtemps apr�s, monsieur Paul Sanche m'avait dit que papa avait demand� aux hommes du moulin de nous surveiller.

  • Pendant un hiver, papa avait fait tellement de rhumatisme qu'il allait au moulin avec un genou sur une chaise.

  • Qu'une ann�e, le 3 mai, au retour de l'�cole par une chaleur �crasante et encarcan�e dans une gaine une pi�ce (maman l'exigeait), j'avais eu mes premi�res menstruations. Maman m'avait dit que j'�tais une femme ! Oh l� ! Il restait pas mal � faire. J'avais 11 ans et tante Marcelle (� la demande de maman) m'avait expliqu�, en prenant une marche, la procr�ation des oiseaux pour m'expliquer la vie. Quelle affaire !!!

  • Que le dimanche, maman portait une attention sp�ciale pour le d�ner ; du roast-beef avec des patates et des carottes puis du g�teau avec de la cr�me glac�e.

  • Qu'un jour, maman avait une tr�s grosse grippe. J'avais enj�l� papa pour lui faire acheter une machine � laver �lectrique. Quelle surprise !

Mes seuls mauvais souvenirs �taient la peur que, pendant la nuit, toute la famille passe au feu. J'avais le m�me cauchemar lorsque je restais chez grand-maman Meilleur et lorsque j'�tais pensionnaire au couvent � Nominingue.

Je me souviens, lorsque j'�tais adolescente...

  • 1945-1946 et 1946-1947, j'�tais pensionnaire au couvent � Nominingue. Durant la premi�re ann�e, en novembre, j'avais fait du rhumatisme. De retour chez moi, j'avais pass� un mois au lit. Je ne pouvais donc pas �tre re�ue "Enfant de Marie", le 8 d�cembre ; grosse d�ception ! Papa �tait convaincu que ma gu�rison �tait due � mes pri�res � la sainte Vierge. Je fus de retour au couvent en janvier ; j'aimais cela. Une fois, Denise et Robert, qui �taient venus me voir, avaient eu un accident de train au "Fer � cheval � Gu�nette". Durant les vacances d'�t�, nous faisions de la bicyclette et lors des vacances d'hiver, nous aidions maman et nous faisions du ski en arri�re de l'automobile. Lors de ma deuxi�me ann�e, une lettre de maman m'avertie que je devais laisser ma place � Denise et que mon r�le �tait d'aider � la maison. Je r�vais de rencontrer l'homme de ma vie... et voil� !

  • Qu'au mois d'ao�t, � la salle paroissiale o� il y avait un film, on me demanda de laisser la place libre pr�s de moi pour le placier. Je ne me rappelle pas du film, mais du placier. C'�tait un beau grand, tr�s attentif. C'�tait Denis !

  • A l'�t� 1947, une sortie en bicyclette � la montage du Diable avec Denis, Roger, Denise, Lucille Guindon et Jumbo Ouellette.

  • De la course de chevaux � Mont-Laurier o� j'avais rencontr� par hasard (???) Denis et Roger.

  • � l'automne, Denis tenait un kiosque lors de la tombola paroissiale. Il lan�ait des 10 sous dans une assiette qui �tait dans une cuve remplie d'eau. Il avait jou� pour moi et m'avait gagn� une paire de boucles d'oreilles (un cam�). L�, mon coeur avait fait plusieurs tours !!

  • � l'automne, Denis avait �t� invit� � souper � la maison. Habill� en noir avec une cravate blanche, il �tait beau.

  • � No�l, pour la premi�re fois dans la famille Meilleur chez oncle �douard. �tant la plus vieille des petites filles, les oncles passaient leurs r�flexions. Apr�s, cela avait bien �t�.

  • Lors de notre premier No�l, Denis m'avait donn� un beau coffret de c�dre avec des feuilles et des enveloppes pour ma correspondance.

  • Que Denis venait le dimanche, mais parfois le mardi et le jeudi. Il passait beaucoup de temps � jaser avec papa dans son bureau et cela m'aga�ait beaucoup.

  • Que l'hiver nous faisions du ski en arri�re de l'automobile et beaucoup de patin avec une petite jupette garnie de marabout. Grand-papa Lebeau trouvait cela un peu �courtich�.

  • Que l'�t� nous faisions de la bicyclette et de la marche. Je faisais l'�picerie en attendant que nous retournions chez nous � pied.

  • Que nous d�nions ou soupions souvent chez grand-maman Rose qui �tait tr�s recevante. B�atrice et Marie-Anna �taient des amies.

  • Qu'un jour, nous �tions all�s visiter B�a et Marie � l'�cole normale. La soeur porti�re nous avait fait asseoir chacun dans un parloir diff�rent, le temps d'aller les avertir !!!

  • Que la deuxi�me ann�e de nos fr�quentations, B�a enseignait au couvent du village et Denis lui remettait des petits mots � remettre � Micheline qui faisait le trafic aller-retour.

  • Que Denis venait me voir � bicyclette ou � pied.

  • Qu'en f�vrier, j'eue mon premier baiser sur la joue dans le restaurant de monsieur Omer Robitaille o� nous nous promettions de nous marier en 1950.

  • Qu'au cin�ma, au restaurant ou au salon, nous jasions beaucoup de nos r�ves ; de la fa�on dont nous voyions la vie.

  • Que Denis, de fa�on tr�s d�licate, m'avait vraiment renseign�e sur la vie. Nous avions lu les cours de pr�paration au mariage (en cachette) que le P�re B�gin avait pr�t�s � Denis.

  • Que nous avions l'abb� L�vesque comme conseiller.

  • Qu'en 1949, � No�l, ce fut nos fian�ailles b�nites par le cur� Latour. Pour moi, c'est l� que mon engagement fut vraiment ressenti et cela pour la vie. Il y eut une tr�s belle f�te avec les familles Meilleur et Lebeau o� nous avions dans� et chant�. Mon amour �tait total, mon admiration aussi. Denis �tait l'amour de ma vie.

  • De la pr�paration pour notre mariage du 8 juillet, mais papa nous avait fait changer la date pour le 1er juillet car c'�tait le jour de l'arriv�e des Meilleur � Ferme-Neuve. Alors la date du 1er juillet fut choisie.

  • Du jour o� j'�tais all�e � Montr�al avec papa et Denise pour acheter ma robe de mari�e trois-quarts p�che, un petit chapeau de m�me tissus et un voile court retenu avec deux �pingles en argent et des perles de satin. Pour le voyage de noces, j'avais achet� un costume rouge-vin avec souliers et bourse en alligator gris, super, super. Quel beau souvenir !

  • Que nous faisions partie des "Lacordaire". Il y avait des soir�es, des s�ances et des congr�s avec beaucoup d'amis sous la surveillance de monsieur et madame Rosaire Campeau et celle de madame Ren� Pich�, nos chaperons.

Je me souviens de mon mariage et de la suite...

  • Le 28 juin 1950, les amis nous avaient fait une belle f�te chez monsieur Rosaire Campeau. Nous avons encore le document qu'avait lu Micheline Campeau. Denis avait attrap� une inflammation des poumons qui fut soign�e avec une "mouche de moutarde".

  • Le 30 juin 1950, le notaire L'Allier nous avait fait signer un contrat de mariage avec s�paration de biens (une id�e de papa qui �tait avant-gardiste pour l'�poque).

  • Le 1er juillet 1950, lever � 7h00, il faisait sombre et froid. � 9h00, le donc total, une r�ception sur le parterre avec beaucoup d'invit�s et beaucoup de roses. Ensuite, ce fut le d�part pour le voyage de noces avec oncle Jacques et tante Dolor�s en automobile. Denis avait toujours mal dans le dos et cela lui piquait car il avait gard� trop longtemps sa "mouche de moutarde". Une fois arriv�s � Montr�al, nous avions lou� une chambre quelque part sur la rue Saint-Denis. Malheureusement, oncle Jacques fut malade et il d�c�da le 17 du m�me mois.

  • Le voyage de noces, au bout de l'�le chez la famille Beaudouin, puis � Maskayville avec les familles Hotte, Sabourin et Boutin. De plus, nous �tions all�s � Qu�bec en bateau et le retour s'�tait fait en avion. Finalement, nous �tions revenus � Ferme-Neuve le 10 juillet avec pas grands choses dans les poches. L'appartement �tait bien organis�, Denis avait fini le logis et il avait pay� six mois de loyer. Grand-maman Rose avait pr�vu une bonne r�serve pour la d�pense. Nous avions des coupons pour le lait et le pain. Mon coffre �tait bien garni avec du linge de maison. Les meubles avaient �t� achet�s comptant chez Arthur Labelle ; nous avions un petit po�le � bois et une glaci�re qui furent vite remplac�s. J'�tais tr�s tr�s heureuse. L'automne s'�tait pass� � voyager avec papa, oncle Marc-Antoine, etc. Denis chassait avec les oncles Ga�tan et Marc-Antoine. De novembre en avril, Denis travaillait au moulin puis en septembre monsieur Tessier lui offrait la mutuelle de paroisse. Il fit son cours de courtier d'assurances puis il ouvrit son bureau au 2e �tage du 66 de la 12e rue � Ferme-Neuve.

  • Le 16 avril 1951, vers 15h00, ce fut l'arriv�e d'un super gar�on de 8 � livres, Serge. Ce fut le branle-bas de combat car tout le monde voulait voir cette merveille. Le docteur Pelland �tant absent, ce fut madame Pelland qui vint avec grand-maman Rose.

  • Le 25 septembre 1952, France Paule arriva � 7h00. Une fille, youppi ! Nous �tions de plus en plus heureux. Le docteur Morin �tait pr�sent pour l'arriv�e de ce poupon de 8 � livres.

  • Le 19 d�cembre 1953, nous faisions l'achat de la maison au 106 de la 12e Rue pour 11 000 $. Denis travaillait beaucoup et tout allait bien.

  • En mai 1954, nous achetions le chalet de papa pour 1 500 $, meubl�. Nous avions pass� plusieurs �t�s avec la famille Gagnon, quel souvenir ! De plus, il y eut plusieurs partys Lebeau-Meilleur. Le chalet fut reb�ti en juillet 1966.

  • Le 23 d�cembre 1954, ce fut la naissance de Hugues, 8 livres, qui arriva pendant une grosse temp�te. Nous d�sirions avoir des jumeaux, mais Hugues avait de la beaut� pour deux. Le bonheur parfait. C'�tait le docteur Morin qui �tait sur place.

  • En 1955, nous �tions all�s chercher une jeune fille du nom de Marie-Paule � l'orphelinat. C'�tait pour une semaine, mais finalement, elle resta pendant onze ans puis elle partit en 1966, comme elle �tait arriv�e.

  • Le 18 septembre 1957, � 23h00, arriva une autre super gar�on de 9 � livres, Alain. Il �tait "�lev� d'avance" comme le disait le docteur Andr�-Jean Ouellette, mais il �tait, selon mes calculs, un mois en retard.

  • En d�cembre 1960, papa et maman avaient eu un gros accident. De plus, la faillite d'une compagnie d'assurances qui nous avait oblig�s � emprunter pour r�assurer les clients, changea notre r�gime de vie et nous ne voulions pas que les enfants en souffrent. Par la suite, � l'automne 1962 et � l'hiver 1963, Denis dut prendre des cours de photographie pour pouvoir r�cup�rer.

  • Le 18 mars 1961, et combien d�sir�e, la Jos�e-Lise vint au monde vers 23h00 ; elle pesait 8 � livres . Je me rappelle qu'avec Alain, nous �coutions son coeur. Elle �tait la seule n�e � l'h�pital de Mont-Laurier et c'�tait le docteur Claude Labelle qui �tait sur place. Un autre de nos r�ves se r�alisait ; nous avions d�cid� d'avoir cinq enfants.

  • Depuis la naissance de Serge, j'avais presque toujours eu une servante. Nous sortions beaucoup ; Denis �tait arbitre au hockey, nous jouions aux quilles, nous faisions partie de la Chambre de Commerce et Denis fournissait des photos et des textes pour les deux journaux locaux (L'�cho-de-la-Li�vre et Le Flambeau). Il y avait aussi le studio de photographies pour lequel j'aidais ; j'ai photographi� beaucoup de mariages. Je faisais aussi de la couture, etc. Malgr� la quantit� de travail que nous avions, nous �tions tr�s heureux.

  • En 1965, nous �tions all�s passer un mois au Venezuela tandis que les grands-parents Lebeau gardaient les enfants. De plus, il y avait plusieurs partys de famille et des partys d'ados. Il y avait des groupes de ski-doo et de musique. Avec tous les amis, notre porte �tait toujours ouverte ; la maison �tait comme un pont.

  • En 1969, nous �tions all�s � Ha�ti et au Venezuela pour visiter Micheline.

  • En 1974, nous �tions all�s � Miami, Florida, avec les grands-parents Meilleur. De plus, Denis, moi et un couple d'amis �tions all�s visiter Marie-Anna � Ha�ti.

  • En 1975, d�c�s subit de grand-papa Donat.

  • Denis eut de la difficult� � accepter le d�part des enfants pour l'�cole : Serge � Varennes, France-Paule � Pointe-Claire et Hugues pour l'arm�e.

  • Le 3 septembre 1977, le 10 000e jour de notre mariage. Une grande f�te fut organis�e au chalet avec quatre-vingt-quatorze (94) personnes pr�sentes sur quatre-vingt-seize (96) invitations. Super !

  • En 1979, d�c�s de grand-maman Rose.

  • En 1980, nous nous retrouvions seuls. En nous mariant, notre devise �tait � Nous commen�ons � deux et nous finirons � deux. Entre les deux, il ne faut pas se perdre �.

  • France-Paule �tait revenue pendant quelques ann�es. Moi, entre temps, je fus pr�sidente r�gionale de l'A.F.E.A.S. et je donnais des cours d'animation pour les "femmes collaboratrices", des cours sur la pr�-m�nopause et sur la m�nopause.

  • En 1981, d�c�s subit de grand-maman Rh�a (Hotte).

  • En 1982, d�c�s de grand-papa Maximilien (Meilleur).

  • Les enfants ont suivi chacun leur chemin tout en nous restant tr�s attach�s et ils nous ont donn� huit petits-enfants merveilleux.


par Huguette Meilleur Lebeau


Comment l'on voit nos petits-enfants...

Jonathan :

  • Motivateur, ambitieux, pers�v�rant, fier et surtout complice.
  • Joueur de cartes pers�v�rant avec son p�p�.
  • Il est responsable comme pas un.
  • De beaux souvenirs :
    • Grand moment d'�motion lors de sa graduation � l'universit�.
    • Les semaines pass�es chez nous lors de son travail � la plantation.
    • Chapeau aussi � sa compagne Jacinthe.

Jennifer :

  • Fi�re, ind�pendante, studieuse et organisatrice.
  • Du genre petite m�re. Tr�s jeune, elle prot�geait Maxime ; elle lui donnait sa suce et sa bouteille. Pourtant, Maxime n'avait qu'un mois de plus jeune qu'elle.
  • De beaux souvenirs :
    • Les feux au chalet.
    • Le voyage avec Maxime et madame bonbons.

Maxime :

  • Sensible, discret, ordonn� et perfectionniste.
  • Un bon voyageur.
  • Complice avec grand-papa et aussi avec Jennifer.
  • De beaux souvenirs :
    • Les chants dans l'auto avec Jenny.
    • Les feux au chalet.
    • Le fameux "espitons" au lieu d'"espions".

Kat�ri :

  • Belle grande fille, beau sourire, volontaire, renferm�e, pers�v�rante et d�brouillarde.
  • Jeune, elle �tait tr�s responsable avec Sara.
  • De beaux souvenirs :
    • Couch�e dans le chemin au chalet � regarder les �toiles filantes.
    • Elle aime la nature.

Patrice :

  • Beau, belle t�te, tenace, serviable et internaute chevronn�.
  • De beaux souvenirs :
    • Jeune, il �tait fascin� par les cl�s et les pitons.
    • Tr�s jeune, les vendredis d�s son arriv�e (froid pas froid), il fallait aller au pays des �toiles (le chalet).
    • Pas le temps pour dormir, trop actif.
    • "Espiton" avec Maxime.

Sara :

  • Sensible, d�monstrative, com�dienne, enjou�e, beau rire, po�te et vivante.
  • Jeune, elle discutait comme un adulte et elle n�gociait beaucoup.
  • De beaux souvenirs :
    • Elle aime � jouer aux cartes avec grand-maman.
    • Elle ne manque aucune occasion de dire � je vous aime �.

Laurence :

  • Genre princesse, �lanc�e, attentive, com�dienne, affectueuse, studieuse et d�licate.
  • Elle n'oublie pas les bons souhaits � tous les occasions.
  • De beaux souvenirs :
    • Les promenades dans les bois.
    • Tr�s jeune, elle aimait les myst�res.
    • La cocotte magique (cravates de grand-papa).
    • Poussi�res d'argent.
    • Les f�es.

Sophie Rose :

  • Notre poup�e, observatrice et artiste.
  • Elle n'aime pas parler au t�l�phone.
  • Elle est une dessinatrice hors pair.
  • De beaux souvenirs :
    • A 4 ans, des mots d'enfants extraordinaires : viens Voir Lala (Laurence), c'est pris apr�s grand-maman (en parlant de cornes aux pieds).

Nos petits-enfants, vous �tes nos amours, notre espoir, notre avenir. Ceci devra �tre le meilleur souvenir que vous garderez de nous.

On vous aime,

Grand-papa Denis et

Grand-maman Huguette.


Implication sociale de nos familles

Pompiers :

Plusieurs membres de la famille furent pompiers volontaires : Denis, Serge, Hugues, Bernard et Michel Lebeau. Marc-Antoine, Guy, Gilles et Jacques Meilleur. Jean-Luc Charbonneau, pr�sentement chef de la brigade des pompiers volontaires.

Les trois croix successives de Ferme-Neuve :

La famille fut impliqu�e dans chacun des comit�s pour la construction de celles-ci.

  • 1�re croix : construction en bois = Ga�tan Meilleur.
  • 2e croix : construction en bois = Bernard Lebeau.
  • 3e croix : construction en m�tal et illumin�e = Denis Lebeau, Maximilien Meilleur et Marc-Antoine Meilleur.

Diff�rentes associations :

Il y avait toujours un Meilleur ou un Lebeau d'impliqu�s soit dans la fondation de la Chambre de Commerce, le Club sportif, les scouts, les louveteaux, le 4H, le Club optimiste, le Comit� du 75e ou du 100e anniversaires de Ferme-Neuve et les Chevaliers de Colomb. De plus, ils �taient souvent membres actifs dans le club Richelieu, l'A.F.�.A.S., la Commission scolaire, le Conseil municipal, la Fabrique, etc.



     
Recherche, textes et photos par Huguette Meilleur Lebeau, de Ferme-Neuve

Mise � jour le 26 mars 2020 par Paul Meilleur, de Sainte-Ad�le

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