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Roger OUELLETTE
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Denyse MEILLEUR
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naissance 17
juin 1925,
d�c�s 4
mars 2013 au CSSS Antoine-Labelle de
Mont-Laurier, �ge : 87 ans, fun�railles
� l'�glise paroissiale de Ferme-Neuve, s�pulture
au
cimeti�re local de Ferme-Neuve,
P�re : Herv� OUELLETTE
M�re : C�cile
B�LISLE
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naissance
1er avril 1933 � Ferme-Neuve,
d�c�s
26 f�vrier 1994, �ge : 60 ans, s�pulture
5 mars au cimeti�re local de Ferme-Neuve,
P�re : Maximilien
MEILLEUR
M�re : Rh�a HOTTE
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emploi(s)
: Technicien en �lectronique,
c�blodistributeur et musicien chevronn�. |
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Mari�(e) 2
ao�t 1952 � Ferme-Neuve,
4 enfants :
- 1.1. Norman OUELLETTE, naissance 7 juillet
1953 � Ferme-Neuve. (1) Conjoint(e) Mireille
SAVOIE.
3 enfants.
(2) Mari�(e) 30 avril 1988 � Valleyfield, Danielle
RENAUD,
naissance 2 mai 1958, (fille de Donat RENAUD
et Gilberte DUPUIS). 2 enfants.
- 1.1.1. Allan OUELLETTE,
naissance 13 janvier 1978. Conjoint(e) Caroline
DUFOUR,
naissance 9 juillet 1977.
- 1.1.1.1. Josh OUELLETTE,
naissance 10 mars 2003.
- 1.1.1.2. Anthony OUELLETTE,
naissance 16 janvier 2005.
- 1.1.2. Jessy OUELLETTE,
naissance 22 d�cembre 1979. Conjoint(e) K�lanie
PAYANT,
naissance 10 novembre 1982.
- 1.1.2.1. Noah OUELLETTE,
naissance 9 septembre 2007.
- 1.1.3. Andy OUELLETTE,
naissance 2 novembre 1981.
- 1.1.4. Lenny OUELLETTE,
naissance 7 septembre 1990.
- 1.1.5. Sandy OUELLETTE,
naissance 10 avril 1992.
1.2. Anne
OUELLETTE, naissance 24 novembre 1956
� Ferme-Neuve. Mari�(e)
21 d�cembre 1974, divorc�(e) janvier
1996, Fran�ois MILLAIRE. 2 fils.
1.2.1. Fr�d�ric MILLAIRE,
naissance 11 ao�t 1977.
1.2.2. Ariel MILLAIRE, naissance
2 septembre 1978 � Mont-Laurier, emploi(s)
: Bassiste et compositeur. Conjoint(e) Miyako
BERRI, naissance 7 ao�t
1980 d'origine britannique et am�ricaine.
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ch�tes
Windigo, octobre 2013 |
- 1.3. Jo�lle Guylaine OUELLETTE,
naissance 10 avril 1959 � Ferme-Neuve (jumelle).
Mari�(e) 8 avril 1988, Serge LAPIERRE,
naissance de Rivi�re-au-Tonnerre, situ�e sur la
basse c�te nord. A lire le t�moignage
de Guylaine plus
loin sur cette page.
- 1.4. Sylvain OUELLETTE,
naissance 10 avril 1959 � Ferme-Neuve (jumeau),
d�c�s 30 octobre 1999 � 40 ans. Conjoint(e) Danielle
BEAULIEU.
- 1.4.1. Bruce BEAULIEU-OUELLETTE,
naissance 16 mars 1987.
Souvenirs
de famille...
Quand je pense � ma m�re Denyse, je
la vois comme une personne qui �tait g�n�reuse,
charitable, tr�s intelligente, �rudite, vive,
passionn�e et quelquefois t�tue et d�termin�e,
marginale et anticonformiste � ses heures. Elle
parlait d'une voix forte et elle poss�dait un
fran�ais impeccable. Je la soup�onne m�me d'avoir
provoqu� souvent des d�bats mouvement�s pour
observer l'interaction des gens. �a l'amusait de
voir notre r�action. Denyse �tait empreinte d'une
r�partie hors du commun. Je peux vous assurer que de
l�-haut le bon Dieu n'a qu'� bien se tenir.
D'ailleurs, elle l'a mentionn� souvent avant son
d�c�s qu'elle irait faire du classement � son
arriv�e devant saint Pierre. :-) Je ne serais pas
surprise qu'elle soit pr�sidente d'une association
l�-haut. S�rement quelque chose qui se rapproche aux
droits des femmes. De son vivant, elle �tait membre
actif et quelquefois pr�sidente de plusieurs
mouvements sociaux. Denyse fut enseignante plusieurs
ann�es � la polyvalente St-Joseph de Mont-Laurier.
Elle a �t� choisie comme professeur dans les ann�es
1970 pour faire une formation en France pendant un
mois et demi.
Je me souviens de son �nergie sans
limites quand nous �tions jeunes. Mes parents
�taient fervents de la nature, la for�t �tait un
endroit que nous fr�quentions beaucoup le dimanche
en famille. Maman pr�parait un repas pour tous
qu'elle pla�ait dans une glaci�re, et nous partions
en for�t ou sur le bord d'un lac pour la journ�e au
Pont de fer ou Baskatong etc.. Nous y avons pass�
des journ�es enti�res et �galement au Lac St-Paul,
chez monsieur Aubin, qui �tait propri�taire du
camping.
Nous allions camper l'�t� au pont
de fer ou Lac St-Paul. Nous allions m�me � la baie
du diable (Baskatong), nous �tions presque les seuls
� cette �poque � fr�quenter l'endroit... Ma m�re
nous surveillait pendant que nous jouions dans l'eau
ou que nous construisions des ch�teaux de sable et
pour sa part elle se ramassait des morceaux de bois
mort pour son corail...
Mon oncle L�andre nous pr�tait
souvent son chalet l'�t� au lac Major. Je me
souviens d'un �t� o� nous avions pass� 18 jours �
son chalet. L�andre venait presque tous les soirs
nous voir et s'assurer de notre bien-�tre. Il
apportait de l'essence pour son bateau et nous
pr�tait ses cannes � p�che et son p�dalo, il se
baignait avec nous et il restait pour le feu de camp
� discuter avec nous et Denyse et il repartait en
fin de soir�e.
L�andre et Richard ont �t� des
oncles g�teaux. C'est eux qui nous ont appris �
nager et � plonger. L�andre m'a montr� � faire de la
plong�e sous-marine � son chalet et Richard du ski
au Mont-Tremblant. J'aurais tellement � exprimer sur
les souvenirs d'enfance avec ces deux oncles. Oncle
L�andre et Richard, quand ils �taient encore
c�libataires, et nous enfants, venaient d�ner le
midi � la maison. Nous, les enfants, avons presque
abus� d'eux. Richard chaque midi, beau temps mauvais
temps, nous amenait avant le retour � l'�cole en
apr�s-midi, nourrir ses chevaux. De plus, il nous
amenait � la campagne et nous asseyait sur lui et
nous pouvions conduire sa voiture. Nous ne pouvions
demander mieux. On criait : � plus vite
Richard, plus vite �, mais il respectait la limite
de vitesse, un oncle prudent apr�s tout. :-) J'ai le
souvenir �galement quand j'�tais un peu plus jeune,
des dimanches que nous avons pass� au chalet de mon
grand-p�re Maximilien. Juste � c�t�, ma tante
Huguette et Denis avaient leur chalet. Nous �tions
plusieurs quelquefois dans les deux chalets. Des
dimanches � jouer dans l'eau et regarder les grands
pratiquer le ski nautique avec le bateau de Richard.
Denyse et Huguette nous pr�paraient des gla�ons �
saveur de fruit.
Ma m�re, en for�t ou sur le bord de
l'eau, se transformait. Elle n'avait plus la
surcharge de la maison, alors elle en profitait pour
jouer beaucoup avec nous et nous faire d�couvrir les
joies de la nature. Ma m�re �tait tr�s expressive et
d�monstrative. Elle tombait en p�moison devant un
coucher de soleil. Pour elle, un coucher de soleil,
c'�tait sacr� donc, impensable de manquer un tel
spectacle. Je me souviens m�me, que nous allions
quelquefois en voiture sur une montagne pour pouvoir
observer le coucher de soleil dans sa pleine
grandeur. Jeune, je ne comprenais pas qu'elle
s'emballe autant pour un soleil qui finalement se
couchait tous les soirs. Mais jusqu'� son d�c�s, ma
m�re ne ratait jamais un coucher de soleil si
possible. Et, que dire du lever, oufffff m�me chose.
Je suis convaincue que maintenant lorsque Normand,
Anne ou moi nous regardons un coucher de soleil,
nous pensons tous � Denyse. Enfin, moi je pense �
elle le soir au coucher du soleil, elle a impr�gn�
tout mon �tre de son enthousiasme communicatif.
Tr�s jeune, Sylvain et moi nous
allions dans la for�t en face de notre maison et
nous construisions des cabanes dans les arbres. Anne
venait ajouter aux fen�tres sa petite touche
f�minine toute en dentelle. Anne �tait la douce
dentelle de la famille, moi la tom-boy qui d�testait
les poup�es. J'avais les poup�es en horreur, je ne
comprenais pas le plaisir de jouer avec une poup�e
de 6 pouces de hauteur. Quand j'en recevais une en
cadeau, � mon grand d�sarroi, j'arrachais la t�te de
la poup�e pour m'en d�barrasser. Alors, je jouais
avec Sylvain et les gar�ons du voisinage.
Quand nous �tions en p�riode active
de construction de la cabane dans l'arbre, ma m�re
nous apportait le d�ner sur place. Elle prenait le
temps de pr�parer un bon lunch. �pis de bl� dinde
qu'elle couvrait de papier d'aluminium pour garder
au chaud ou des sandwichs et crudit�s accompagn�s
d'un bon dessert, carr�s aux dattes etc. Pour des
enfants, d�guster le repas dans leur cabane, c'�tait
une joie �norme, presque divine. Nous �tions aux
anges ! Comme je m'appropriais le titre de
contrema�tre et patron, je donnais la permission �
Sylvain et Anne de d�ner :-)
Denyse participait le plus qu'elle
pouvait � nos jeux d'enfants. Elle avait tout sous
la main. Nous avions besoin d'une bo�te petite ou
grande, ultra miniature, elle l'avait, un bout de
ficelle ou une pi�ce de tissu, elle nous le trouvait
imm�diatement. Des chapeaux ou manteaux pour jouer
au th��tre, elle les avait. Elle �tait comme un
magasin g�n�ral ambulant. Jeunes, nous avons souvent
remport� le premier prix lors des carnavals du
village parce que ma m�re nous confectionnait des
costumes originaux et bien faits. Elle �tait tr�s
talentueuse en couture. Nous n'�tions pas une
famille fortun�e, � priori, quand j'�tais jeune, je
ne me souviens pas d'avoir manqu� de quoi que ce
soit. Denyse �tait affectueuse avec nous et d�licate
� nos besoins d'enfants. Jusqu'� l'�ge de 10 ou 11
ans j'avais l'impression que Denyse ne dormait
jamais. Lorsque j'allais au lit, elle �tait � faire
quelque chose dans sa salle de couture ou � la
cuisine, et � mon lever elle �tait dans la cuisine �
pr�parer des muffins ou des cr�pes en forme de petit
bonhomme pour notre plus grand plaisir. Je me posais
souvent la question du pourquoi que nous, nous
devions aller dormir, si elle, elle n'y allait pas.
Elle a toujours �t� une personne matinale, pour
admirer le lever du soleil voyons donc :-) oubliez
pas, c'�tait son dada :-)
J'ai jou� dans des �quipes de
filles au hockey, base-ball et ballon balai. Denyse
venait me voir jouer, et bien s�r elle �tait d'une
fiert� quand je marquais un but. Tout le monde dans
l'estrade savait que c'�tait SA fille qui venait de
marquer un point. Linda Sarrasin et moi �tions les
vedettes du club. Linda obtenait souvent la premi�re
�toile, moi la deuxi�me. Au d�but pour jouer, je
portais les patins de mon jumeau Sylvain, je devais
mettre 4 paires de bas de laine pour qu'ils me
soient confortables et � ma grandeur. Finalement,
mes parents ont fait l'achat d'une paire de patins
de gar�on pour que je puisse jouer confortablement.
Par contre au base-ball, je n'avais aucun talent. On
me pla�ait � l'arri�re du champ en esp�rant que je
ne tombe pas endormie. Qu'importe, je m'amusais
�norm�ment et j'avais beaucoup d'amies. A 16 ans,
j'ai d�laiss� les jeux d'�quipe et je me suis mise �
m'int�resser aux gar�ons. Il �tait temps :-)
Normand ado, jouait au hockey dans
les Juniors. Il �tait grand et tr�s bon joueur. Nous
demeurions juste en face de l'ancienne ar�na �
Ferme-Neuve. Quelquefois, il jouait trop tard et
nous ne pouvions pas y aller. Bien, croyez-le ou
pas, on attendait l'annonceur de la maison
s'exclamer, � but compt� par le num�ro 14,
Normand Ouellette �. Et souvent plusieurs
buts dans la soir�e faits par lui. Ma m�re disait :
� Normand vient encore de marquer un point �.
Anne adolescente �crivait des
po�mes et se passionnait pour l'�criture. Elle
r�vait d'avoir des chevaux et bien entendu si elle
avait eu l'opportunit� d'en avoir, les chevaux
auraient �t� orn�s de valenciennes :-) Sylvain de
son c�t�, adolescent �tait plus solitaire et fervent
de la g�ographie et amateur de musique rock. Il a
d�but� son cours de pilote � l'�ge de 16 ans. Il est
devenu pilote de brousse et par la suite, pilote de
lignes.
Un autre souvenir cocasse,
cependant moins dr�le pour ma m�re. Quand un avion
atterrissait au lac des journalistes � Ferme-Neuve,
nous �tions en train de souper ou d�ner et tous se
levaient d'un coup pour prendre place dans
l'�conoline de mon p�re pour aller voir l'avion. Ma
m�re restait seule � la table. Elle a fini par se
lasser et venir avec nous. Le repas attendait
patiemment notre retour. On ne se demande pas la
raison pourquoi, mon p�re, Sylvain et Normand sont
devenus pilotes. Souvent, au mois de mai, nous
allions � Ottawa � l'a�roport de Uplands voir les
avions en famille. Par la suite, nous allions sur la
colline parlementaire admirer le festival des
tulipes et visiter. Et que dire de notre visite �
l'Expo de Montr�al, un autre �v�nement marquant de
mon enfance �a ! Ma m�re nous cultivait, pas � dire
:-)
Ma m�re �tait une personne
exigeante avec elle-m�me et perfectionniste. Avec
nous aussi d'une certaine fa�on. Je saisis la raison
maintenant, pour elle nous �tions importants. Elle
croyait beaucoup en nous et aux capacit�s de chacun.
Le mot impossible pour ses enfants n'existait pas.
C'�tait : tu veux alors tu peux...
Je suis partie la derni�re de la
famille de la maison, j'�tais le b�b� de la famille.
Elle a cru en moi et m'encourageait � faire ce que
MOI je d�sirais faire comme �tudes ou travail et
m�me chose avec les 3 autres.
Je suis retrait�e depuis l'�ge de
37 ans de la d�fense nationale. J'ai 43 ans
maintenant. Depuis ma retraite, j'ai fait du
b�n�volat, je refais des meubles comme passe-temps,
et j'ai un engouement �norme pour la lecture
diversifi�e. Je suis passionn�e de l'informatique
depuis l'arriv�e en 1995 d'internet sur le march�
public. Je suis mari�e depuis le 8 avril 1988, �
Serge Lapierre, originaire de Rivi�re au tonnerre,
situ�e sur la basse c�te nord. Nous avons 3 chats.
C'est notre passion les chats. Nous vivons �
Kingston, Ontario. Je conclurais en disant que ma
m�re a sem� en moi des valeurs, comme une fleur j'ai
germ�, j'ai pouss� et je me suis �panouie et je suis
convaincue que dans son monde c�leste, elle doit se
gonfler de plaisir de nous regarder aller. Sylvain
est � ses c�t�s depuis le 30 octobre 1999. Nous
avons un bateau sur le grand lac Ontario, nous
allons le soir, apr�s le souper, nous balader
quelquefois, et je sais maintenant, maman, savourer
TON coucher de soleil :-) Merci !!
Ce
texte a �t� relu et
avalis� par Jade Bouliane, mon amie de Shawinigan,
Qu�bec. Elle
est mon guide intellectuel et Jade "m'�rudit" dans
plusieurs domaines. :-) Elle est devenue au fil du
temps mon
professeur priv� et une amie pr�cieuse. J'ai une
chance inou�e
de la c�toyer.
Jo�lle Guylaine Ouellette,
Kingston, Ontario.
17 juin 2002
R�f�rence et photos le 19 juin 2002
par Jo�lle Guylaine Ouellette, de
Kingston ON
Mise � jour le 23 f�vrier 2006 par Jo�lle
Guylaine Ouellette, de Kingston ON
Mise � jour le 21 ao�t 2008 par Huguette
Meilleur Lebeau, de Ferme-Neuve
Mise � jour le 5 mars 2013 par Paul
Meilleur, de Ste-Ad�le
Mise � jour le 11 juin 2014 par Bruce
Beaulieu-Ouellette
Mise � jour le 2 juin 2015 par Anne
Ouellette, de La Minerve
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