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Léandre MEILLEUR


 

M. Léandre Meilleur

naissance 18 jun 1940 à Ferme-Neuve,

 

Père:  Maximilien MEILLEUR
Mère: Rhéa HOTTE

 

Notes :

  • pdg depuis 1960 de la scierie Max Meilleur & Fils, de Ferme-Neuve,  listée parmi les 300 PME les plus importantes au Québec et qui figure parmi les neuf entreprises québécoises du concours des 50 sociétés privées les mieux gérées au Canada en 1997 selon le journal Les Affaires, (voir les articles 1998 et 1999).
  • voir son site Internet de distribution Bois COBODEX Lumber Inc.

Conjoint(e) Suzanne NOEL, (fille de Onésime NOEL et Irène LIMOGES - nécrologies).

 2 enfants :


1.1. Christian Martin Richard MEILLEUR (articles de journaux). Conjoint(e) Geneviève VALIQUETTE. Un fils. L'Écho de la Lièvre, mercredi 16 mai 2012
1.1.1. Elliott MEILLEUR.
Élliott Meilleur, septembre 2008
Éliott, sep 2008

1.2. Stéphanie MEILLEUR. Marié(e) 31 mai 2003 à l'église St-Joseph, Ville Mont-Royal, François FILION. 2 enfants :

Maxime et Louis-François  Filion


Maxime & Louis-François
Filion

1.2.1. Louis-François FILION

1.2.2. Maxime FILION






Grande contribution de Léandre Meilleur

Le Centre communautaire de Ferme-Neuve
inaugure ses tout nouveaux locaux


Menacé de fermeture au printemps dernier faute de ressources pour offrir ses services, le Centre communautaire de Ferme-Neuve a été sauvé des eaux par une contribution importante de l'homme d'affaires Léandre Meilleur et une prise en main de la communauté.

(Photo Alain Tremblay)

Inauguration du Centre communautaire

C'est le lundi 28 octobre dernier que la présidente du Centre, Mme Blanche Leblanc, accueillait la population à l'inauguration officielle du nouveau Centre communautaire au 130, 13ième rue, avec de l'émotion à revendre en mentionnant l'implication de M. Meilleur. Elle raconte comment leur rencontre s'est produite. Mme Leblanc s'était rendue au bureau de M. Meilleur pour lui faire part du problème financier et de l'éventualité de la fermeture. «Si on vous achète une maison, qu'est-ce que vous en dites» aurait dit M. Meilleur à la présidente qui relatant cet instant en s'exclamant «j'ai bien cru que vous étiez le bon Dieu», décrivant ainsi l'immense soulagement. Pour l'homme d'affairse, qui avait visité le Centre quelques années auparavant, l'annonce de la fermeture a été un choc «j'étais consterné, je trouvais ça inacceptable» lance M. Meilleur en expliquant qu'une communauté ne pouvait laisser tomber le 1% de la population que la clientèle du Centre représente. Mais plus encore, c'est la qualité des services offerts et la bonne gestion du Centre qui auront contribué à faire en sorte que M. Léandre Meilleur s'implique personnellement.

Achat

C'est à ce moment que M. Meilleur et des collaborateurs, M. Jacques Trudel, le Dr Luc Laurin et M. Réal Monette, entrent en piste. Dans un premier temps, M. Meilleur achète le bâtiment, près de 120 000 $. Une campagne de financement est ensuite lancée pour la rénovation du Centre, qui a été réalisée sans profit par le Groupe Piché. À ce moment, M. Meilleur offre d'accorder un an de loyer gratuit pour chaque tranche de 10 000 $ amassée lors de la levée de fonds. Le résultat est de 61 400 $...

Sous-sol

Jusqu'à lundi dernier, ne subsistait qu'un seul problème à résoudre, la rénovation du sous-sol qui causait des problèmes d'humidité importants, coûts des travaux estimés à 32 000 $. Autre bonne nouvelle pour le Centre, le député de Labelle, M. Sylvain Pagé, a annoncé qu'une tournée auprès de ses collègues ministres lui avait permis d'accumuler 30 000 $ en subventions des budgets discrétionnaires de Bernard Landry (10 000 $), André Boisclair (10 000 $), Pauline Marois (5 000 $) et Lucie Papineau (5 000 $). Comme dans toutes les bonnes histoires où tout finit bien, le maire de Ferme-Neuve, Sylvain Leduc, a annoncé que la municipalité comblait le 2 000 $ manquant pour les travaux du sous-sol, qui vont commencer le plus tôt possible.

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Par Alain Tremblay, L'Écho de la Lièvre, 2 novembre 2002


Le Centre communautaire...

INAUGURÉ À FERME-NEUVE

Georgette Saint-Pierre

Un rêve s'est réalisé à Ferme-Neuve pour bien des bénévoles et pour les démunis de la paroisse. Un centre communautaire a été inauguré lundi dernier en présence de gens impliqués par leur contribution, d'autres impliqués par la volonté de rendre la misère des uns moins grande.

On se rappellera qu'à la fin de l'année 2001, le centre communautaire était menacé de fermeture, faute d'argent. C'étaient 48 familles qui seraient privées dans bien des cas de nécessaire, de nourriture, de vêtements chauds, d'une oreille attentive pour alléger leur peine. Alors des gens se sont mobilisés, plus particulièrement Blanche Leblanc, avec ses bénévoles, son équipage datant de 1986, comme elle se plaît à dire, et particulièrement Nathalie Veaudry qualifiée de perle par la présidente. Elles étaient convaincues qu'il y avait une solution, mais laquelle, où trouver les fonds, quelles personnes influentes pourrait-on contacter?

Léandre Meilleur avait déjà visité le centre il y a 3 ans. Il avait été frappé par la saine gestion, le bénévolat, la formation donnée, l'aide en cuisine alimentaire. Alors lorsque Jacques Trudel, ex-directeur de la Caisse Populaire , l'a informé des graves problèmes financiers, la menace de fermeture, tous deux ont songé à une solution durable. Le centre communautaire devait devenir autonome. M. Meilleur a acheté l'immeuble et le loue gratuitement pour une durée de 6 ans. La générosité du geste posé par Léandre Meilleur fera dire à Blanche Leblanc, qu'il est comme un bon Dieu pour elle. Et comme le Dr Luc Laurin le disait, à Ferme-Neuve les gens ont l'habitude de se serrer les coudes. Une campagne de levée de fonds présidée par Luc lui-même, appuyé par 2 fervents à la cause, Réal Monette et Jacques Trudel a permis de récolter la somme de 62 000 $.

Le soir de l'inauguration, ce lundi 28 octobre, Sylvain Pagé, député, était présent. M. Pagé avait réussi à gratter les tiroirs que nous qualifierons de «discrétionnaires» de trois ministères différents. C'est ainsi qu'il a versé la somme de 30 000 $, provenant de Pauline Marois, vice-première ministre (5 000 $), de Lucie Papineau, ministre déléguée à l'Industrie et au Commerce (5 000 $), de Bernard Landry, premier ministre (10 000 $) et de André Boisclair, ministre des Affaires municipales (10 000 $). Pour combler le manque afin de restaurer le sous-sol de l'édifice, le maire de Ferme-Neuve, Sylvain Leduc, s'est engagé à donner 2 000 $. Le bonheur, la joie, les émotions se sont partagés, le rêve d'un centre communautaire autonome sera enfin réalisé.

Les responsables du centre ont voulu remercier Lise Dumoulin. C'est elle qui, la première, avait pensé à un projet de cette envergure. Tant qu'au président d'honneur, Luc Laurin, il a terminé sa courte intervention disant que le centre communautaire n'était qu'un début. «D'autres projets naîtront à Ferme-Neuve».

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Le Choix des Gens d'ici
, Archives 2002


Face à la taxe américaine sur le bois d'oeuvre

MAX MEILLEUR & FILS DÉPOSE UN PLAN

Afin de faire face à la nouvelle taxe américaine sur les exportations du bois d'oeuvre qui affecte sérieusement tous les scieurs de résineux au Canada, la direction de Max Meilleur & Fils a présenté, à son personnel, un plan d'actions qui devrait permettre à l'entreprise de poursuivre ses opérations et de maintenir en emploi près de 800 travailleurs dans la M.R.C. d'Antoine-Labelle.

Les éléments du plan touchent tous les secteurs d'activité de l'entreprise. Ils permettront, selon Christian Meilleur, président de l'entreprise, de diminuer les coûts de production et d'augmenter la valeur des produits, sans diminution salariale.

De plus, l'entreprise s'est engagée à réinvestir plus d'un million de dollars dans ses opérations à Ferme-Neuve lorsque 75 % des objectifs de diminution des coûts seront atteints. Ces investissements consistent en l'achat de chargeurs sur roues et d'un classificateur linéaire optimisé pour le rabotage qui permettra d'augmenter la valeur du bois.

Le plan d'actions a été présenté, le 8 juillet dernier, à Renaud Gagné, représentant national de la F.T .Q., à l'exécutif syndical de l'entreprise et, par la suite, à l'ensemble des travailleurs. L'exécutif syndical, toujours selon M. Meilleur, s'est dit satisfait du plan d'actions et prêt à s'engager à collaborer à sa réussite.

Les opérations se poursuivront sur deux quarts de travail et la situation sera réévaluée à la fin du mois d'août 2002 en fonction de la progression du plan d'actions et de l'évolution des prix sur les différents marchés.

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Le Choix des Gens d'ici
, Archives 2002


Industrie forestière laurentienne menacée...

ON LANCE UN APPEL À LA SOLIDARITÉ

Luc Bélisle

"On n'est pas là pour annoncer qu'on va fermer, mais pour vous dire qu'on ne veut pas fermer", c'est ce que précisait Léandre Meilleur de Max Meilleur & Fils mercredi dernier, lors d'une rencontre d'information publique sur la situation de crise dans l'industrie forestière des Laurentides. Plus de 300 personnes ont assisté à cette rencontre, au Motel L'Étape, durant laquelle le comité d'urgence a fait le point sur la situation, demandé l'appui de tous et présenté un plan d'action pour les prochaines semaines.

En début de semaine, le député de Labelle, Sylvain Pagé, a rencontré le premier ministre Jean Charest et le ministre des Ressources naturelles, Sam Hamad, pour leur faire part de la situation. Tous deux se sont montrés sensibles à la situation, tout en précisant qu'ils ne pouvaient bouger aussi vite que M. Pagé le souhaiterait.

Durant la rencontre publique mercredi, plusieurs industriels ont pris la parole pour rallier la population. Ainsi, le comité d'urgence a décidé d'envoyer une lettre à M. Charest ainsi qu'aux quatre nouveaux titulaires de ministères concernés par la situation. De plus, on a décidé de produire une lettre d'appui type que les gens de la région seront invités à signer et à envoyer au gouvernement québécois. Si rien ne bouge d'ici deux semaines, les scieries procéderont à une journée d'arrêt de travail symbolique et une marche des travailleurs se tiendra lors de cette journée. Durant la soirée, l'unanimité s'est faite sur l'urgence de la situation et l'ampleur du désastre appréhendé.

Selon Denise Julien, directrice du Centre de services aux réseaux d'entreprises (CSRE)-Forêt et membre du comité d'urgence, le dossier est politique, puisque ce sont les règles du jeu qui doivent être modifiées et que les fonctionnaires n'ont pas la latitude d'aller à l'encontre des règles établies. Le comité, dont le porte-parole officiel est le préfet suppléant de la MRC d'Antoine-Labelle, Roger Lapointe, a aussi embauché un spécialiste des communications afin que les grands médias nationaux s'intéressent à la situation. Mentionnons que le comité d'urgence, déjà formé d'élus municipaux, de membres d'organismes économiques et de représentants de l'industrie forestière, s'est enrichi de nouveaux venus: le Conseil régional de développement (CRD) des Laurentides et de deux représentants de la FTQ.

Rappelons que les scieurs de résineux se disent menacés de fermeture face au tarif des droits de coupe qui leur est imposé, tarif qui ne tient pas compte que leurs coûts d'exploitation sont plus élevés dans les forêts mixtes des Laurentides. Cette surfacturation alliée aux incidences pour eux du conflit sur le bois d'oeuvre avec les États-Unis, les met, selon eux, dans une situation intenable. La fermeture des usines de sciage entraînerait une non réouverture ce printemps des chantiers en forêt. Les usines de feuillus seraient affectées par cette situation, en plus de devoir faire face à un autre important problème concernant les pratiques de coupe.

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Le Choix des Gens d'ici
, Archives 2003


Léandre Meilleur, pdg de Max Meilleur et fils:
« Je veux m'assurer de la continuité de l'entreprise et que les gens de la région en gardent le contrôle »

 

(Photo Nathalie DeBlois)

Léandre Meilleur, en septembre dernier, lors d'une conférence de presse marquant le 100e de Bellerive Ka'N'Enda.

Dans une lettre envoyée le 25 janvier dernier, M. Léandre Meilleur, pdg de Max Meilleur et fils de Ferme-Neuve, informe ses 153 employés de la mise en vente d'une part importante du capital-actions de l'entreprise.

Fondée par Fortunat Meilleur en 1915, la scierie est devenue, sous le règne de M. Léandre Meilleur, un complexe industriel à la fine pointe de la technologie. L'entreprise figure actuellement parmi les 25 meilleures scieries du Québec. Elle a d'ailleurs été reconnue en 1997, comme étant l'une des 50 sociétés privées les mieux gérées au Canada. La Scierie Max Meilleur et fils est actuellement détenue à quelque 70% par la famille Meilleur et à 30% par la Coop Forestière des Hautes-Laurentides.

Relève régionale

Souhaitant ralentir ses activités, tout en demeurant présent au sein de l'entreprise, M. Léandre Meilleur a pris la décision de préparer la relève de l'entreprise. Un processus qui peut, selon M. Meilleur, s'étaler sur plusieurs mois.

«Mon premier objectif est de m'assurer de la continuité de l'entreprise et que les gens de la région gardent le contrôle du capital-actions», dit M. Meilleur. «J'ai reçu beaucoup d'aide de la région et je veux donner la chance à la région de s'impliquer», ajoute-t-il. Ainsi, la Coopérative forestière des Hautes-Laurentides a été invitée à augmenter sa participation au capital-actions. La question a été abordée par les membres de la Coop lors d'un conseil tenu la semaine dernière. «Nos gens sont intéressés à cette opportunité. A quelle hauteur se situera notre participation, il est trop tôt pour le déterminer maintenant», a fait savoir M. Ghyslain Clavel, directeur de la Coop. Il est toutefois possible que la chose se précise dès la fin février.

Expansion

Une fois que sera déterminée la participation de la Coopérative, d'autres actionnaires pourraient également être invités à joindre l'entreprise. «Mon second objectif est de continuer l'expansion de l'entreprise et réaliser certains investissements qui permettraient de demeurer à la fine pointe de la technologie», signale M. Meilleur. On souhaite transformer annuellement au moins 500 000 mètres cubes à Ferme-Neuve. On transforme actuellement 400 000 mètres cubes.

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Par Nathalie DeBlois, L'Écho de la Lièvre - Mont-Laurier, samedi, le 5 février 2005


La Coopérative majoritaire chez Max Meilleur...
REND UN HOMMAGE À LÉANDRE MEILLEUR

La Coopérative forestière, qui détient maintenant la majorité des parts de Max Meilleur & Fils Ltée, a rendu un vibrant hommage à Léandre Meilleur.

M. Léandre Meilleur

La Coopérative forestière, qui détient maintenant la majorité des parts de Max Meilleur & Fils Ltée, a rendu un vibrant hommage à Léandre Meilleur.

La Coopérative Forestière des Hautes-Laurentides a rendu hommage à son partenaire d’affaires depuis plus de 25 ans, Léandre Meilleur, lors d’une assemblée générale de ses membres le samedi 11 février dernier. Souhaitant partager cette reconnaissance avec toute la population, voici intégralement le message qui lui a été adressé par le président de la Coopérative, Daniel Morin.

«Nous voulons prendre quelques minutes aujourd’hui pour remercier officiellement Léandre Meilleur pour sa fructueuse coopération au cours des 25 dernières années. Sans lui, la Coopérative ne serait pas ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Nous osons croire que la relation de confiance avec la Coopérative de la part d’un homme d’affaires avisé tel que M. Meilleur a également contribué au développement de Max Meilleur & Fils Ltée. La Coopérative a toujours fait en sorte d’offrir des services de très haute qualité à son principal client Max Meilleur & Fils Ltée sans se douter qu’un jour cette entreprise enviable deviendrait majoritairement sienne. Qui aurait pu dire il y a 20 ans, que la «petite coopérative» deviendrait le principal actionnaire de Max Meilleur & Fils Ltée?  Probablement aucun de nous. La considération que nous témoigne encore une fois M. Meilleur aujourd’hui, en nous cédant la majorité des parts de son entreprise familiale, nous touche profondément. En gage de notre reconnaissance, nous vous offrons ces petits présents et soyez assuré que nous serions très honorés que vous vous affichiez désormais comme l’un des nôtres car nous, nous vous considérons réellement comme tel. Merci beaucoup!»

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Le Choix des Gens d'Ici, 17 février 2006

NB : La vente de l`entreprise a échouée, due à la crise forestière. Pour Léandre l`objectif du départ demeure le même, le tout est remis à plus tard.


Ferme-Neuve dédie un chemin à Léandre Meilleur



En reconnaissance de l’ensemble de la contribution de Léandre Meilleur à l’essor de Ferme-Neuve, le conseil municipal de l’endroit changera le nom du chemin Baskatong en celui de chemin Léandre Meilleur à compter du 1er juillet 2012. Ce cadeau fut offert à l’homme d’affaires lors du souper-hommage tenu par la Chambre de commerce, samedi dernier.

Léandre Meilleur a 20 ans lorsqu’il achète la scierie fondée par son grand-père Fortunat. En 1960, la scierie produit 5 millions de pmp, emploie une cinquantaine de personnes et fonctionne six mois par an. En 1967, il épouse Suzanne Noël. Le couple a deux enfants , Christian et Stéphanie, qui leur donneront trois petits-enfants : Éliott, Louis-François et Maxime.

Guidé par sa vive intelligence et son sens aigu des affaires, il saura saisir chaque opportunité pour faire progresser la scierie.

Entretemps, il achète une première quincaillerie en 1962 puis une seconde en 1977. Il s’en départira en 1989, le développement de la scierie requérant son attention.

Un point tournant

La scierie connaîtra une croissance importante avec l’entrée en vigueur du régime des CAAF en 1989. «Léandre Meilleur avait bien pressenti que ce nouveau régime allait changer la donne pour les scieries de la région. Désormais, la ressource forestière n’allait plus être exclusive aux «gros joueurs», comme la CIP. Léandre savait qu’il y a avait là une opportunité. Il était prêt», dira Ghyslain Clavel, directeur général de la Coop forestière des Hautes-Laurentides, une entreprise partenaire de Max Meilleur et fils.

C’est ainsi que l’entreprise connaît un essor majeur et continu. Le complexe forestier est doté d’installations à la fine pointe de la technotogie et transige sur l’échiquier international. En 1997, 1998 et 1999, Max Meilleur et fils figure parmi les 50 entreprises les mieux gérées au Canada, un titre dont M. Meilleur est très fier. En 2005, l’entreprise emploie 140 à l’usine et 350 personnes en forêt. Nous étions alors au seuil de la pire crise qui allait dévaster l’industrie forestière toute entière. C’est à travers cette tempête que Léandre Meilleur a vécu les années qui ont précédé sa retraite en 2009. Rachetée par Forex, Max Meilleur et fils reprend tranquillement ses activités.

Implication

Léandre Meilleur s’est aussi investi pour sa communauté. Ces dernières années, il a pris sous son aile la cause du Centre communautaire de Ferme-Neuve. Par le passé, il fut maire de Ferme-Neuve paroisse de 1975 à 1979, président Richelieu et président de la Chambre de commerce de 1971 à 1976. Il travaillera au dossier d’annexion à Ferme-Neuve du territoire voisin des cantons Major et Fontbrune. Léandre Meilleur percevait le potentiel de développement récréotouristique de ce site, qui comprend notamment la Montagne du Diable.

Le chemin Baskatong mène à ce territoire. Bouclant la boucle, le conseil municipal de Ferme-Neuve a choisi de renommer du nom de celui qui a tant fait pour Ferme-Neuve. A compter du 1er juillet prochain, on circulera sur le chemin Léandre Meilleur.
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L'Écho de la Lièvre, mercredi 16 mai 2012


 

Recherche par Paul Meilleur, de Ste-Adèle et photos par Huguette Meilleur Lebeau, de Ferme-Neuve

Mise à jour le 15 janvier 2009  par Huguette Meilleur Lebeau, de Ferme-Neuve
Mise à jour le 16 mai 2012 par Paul Meilleur, de Ste-Adèle

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