No. 20.

See p. 298

Ayant été instruit que mon escadre était prête et qu'une armée formidable était embarquée dessus ; convaincu, comme je l'ai dit plusieurs fois, que tant que je ne frapperai pas un coup qui écrase â la fois tous mes ennemis, je ne pourrai pas jouir tranquillement et paisiblement de la possession de l'Egypte, la plus belle contrée du monde, j'ai pris le parti d'aller me mettre moi-même â la tête de mes vaisseaux, en laissant pendant mon absence le commandement au Général Kléber, homme d'un mérite distingué, et auquel j'ai recommandé d'avoir pour les ulemas et les scheicks la même amitié que moi. Faites ce qu'il vous sera possible pour que le peuple d'Egypte ait en lui la même confance qu'il avait en moi, et qu'à mon retour, qui sera dans deux ou trois mois, je sois content du peuple d'Egypte, et que je n'aie que des louanges et des récompenses à donner aux scheicks.- Victories et Conquêtes, tome xi., p. 217.

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