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Les armoiries ci-dessus sont ceux de la famille de Marle. Catherine de Baillon, épouse de Jacques Miville
(fils de Pierre) était la fille d’Alphonse de Baillon et de Louise de Marle. La famille de Marle faisait partie 
de la noblesse française. PIERRE MIVILLE

dit LeSuisse

Pierre Miville est le premier pionnier d'origine Suisse à venir avec sa famille en Nouvelle-France.

Pierre Miville est né vers 1602, dans la région de Fribourg, à l'ouest de la Suisse. Fribourg est un chef-lieu de canton que baigne la Sarine, rivière qui prend sa source au nord de Sion (Sitten), dans les Alpes.

Vers 1631, à Brouage, dans l'évêché Saintes, en Saintonge, département actuel de la Charente-Maritime, Pierre épouse Charlotte Maugis, originaire de Saint-Germain en Saintonge. Ensemble, ils ont sept enfants, tous nés en France. L'aîné meurt à cinq ans, les six autres arrivent vers 1649, en Nouvelle-France, avec leurs parents.

Quatre des enfants ont une descendance qui nous lie aux pionniers des Miville.

L'aînée des filles, Marie Miville, est baptisée le 13 décembre 1632, à Notre-Dame de Brouage. Elle épouse le 22 novembre 1650, à Québec, l'ancêtre Mathieu Amyot, dit Villeneuve, dont cinq des seize enfants Amyot-Villeneuve créent des liens dans cette généalogie. Le premier, Pierre Amyot, né en 1653, il épouse en 1686, Louise Dodier. La deuxième, Anne-Marie Amyot, née en 1654, épouse l'ancêtre des Huard, Jean, né vers 1641, originaire de l'évêché de Chartres. La troisième, Marie-Françoise Amyot, née en 1660, épouse en 1675, l'ancêtre Charles Gingras. La quatrième, Catherine-Ursule Amyot, née en 1664, épouse en 1683, Jean Duquet, dit Desroches. La cinquième, Jeanne Amyot, née en 1670, épouse en 1691, Paul Tessier.

Le deuxième enfant Miville, François, est baptisé à Brouage, le 16 mai 1634. Il épouse à Québec, le 10 août 1660, Marie Langlois, née en 1646, fille des pionniers Noël Langlois et Françoise Grenier. Langlois est arrivé en Nouvelle-France, dès 1634, avec Robert Giffard. Des douze enfants de François Miville et Marie Langlois, deux filles nous lient aux Miville. Marie Miville, est née en 1665, elle épouse en 1684, Michel Gosselin. La deuxième, Jeanne Miville, est née en 1671, elle épouse en 1689, Denis Boucher.

La troisième Miville, Suzanne, est aussi baptisée à Brouage, le 24 janvier 1640. Elle épouse le 12 avril 1655, le charpentier de navire, l'ancêtre Antoine Paulet, né vers 1625, à Dieppe, en Normandie. De leur sept enfants, l'aîné, Antoine Paulet épouse Renée Graton et en deuxièmes noces, le 13 février 1685, Anne Loignon.

Finalement le quatrième Miville, Jacques, est baptisé aussi à St-Hilaire d'Hiers, le 2 mai 1639. Il épouse le 12 novembre 1669, à Québec, Catherine DeBaillon, née vers 1645, fille d'Alphonse DeBaillon, écuyer et seigneur de Valence et de La Mascotterie, et de damoiselle Louise de Marles, de Montfort-l'Amaury, Île de France, elle même fille du seigneur de Vaugien.

Catherine Baillon, une fille du roi arrivée à Québec, en 1669, appartenait à une famille influente et noble. Des recherches ont permis de remonter 29 générations avant Catherine, jusqu'à Bernard, roi d'Italie mort en 815, lui-même fils de Pépin Ier, aussi roi d'Italie décédé en 795, et dont le père était nul autre que Charles Ier, dit Charlemagne, roi des Francs, époux de la reine Hildegarde. Charlemagne a été couronné empereur d'Occident à Rome par le pape Léon III, le jour de Noël, de l'an 800.

La chanteuse, Céline Dion, Jean Chrétien et Lucien Bouchard, trois illustres Québécois qui descendent aussi en ligne directe de l'empereur Charlemagne, roi des Francs de l'an 768 à 814.

Les Québécois ne sont pas tous des descendants de milieux modestes, comme on a toujours cherché à le faire croire.

Le couple Catherine DeBaillon et Jacques Miville est, avec leurs trois fils, la souche des familles Miville-Deschêne de l'Amérique du Nord. Jean Miville, dit Deschênes, né en 1672, est celui qui nous tisse le lien, dans cette généalogie, avec son mariage célébré en 1691, avec Madeleine Dubé, née le 17 septembre 1673, fille de l'ancêtre Mathurin Dubé et Marie Campion.

Jacques Miville, dit Deschênes et Catherine DeBaillon meurent le même jour, le 27 janvier 1688, emportés par une épidémie comme 1400 personnes durant cette seule année.

L'ancêtre Pierre Miville, dit LeSuisse meurt le 14 octobre 1669. Ses funéraires ont lieu le lendemain, à l'église de Québec et son corps est inhumé dans le cimetière paroissial.

Charlotte Maugis rend l'âme le 11 octobre 1676, inhumée dans le cimetière de l'Église, dans la Côte de Lauzon.