| Mont-Laurier fut
desservie par voie de mission de 1882 à 1894, date de la
nomination du premier curé résidant et de l'ouverture des
registres de la paroisse. Érection canonique: 13 décembre
1904. Le territoire de cette paroisse comprend deux
villages: Rapide-de-l'Orignal et Mont-Laurier, tous les deux
séparés par la rivière du Lièvre. Ils sont composés de
partie des cantons de Campbell et de Robertson. La
municipalité du village de Mont-Laurier, comprenant une
partie du canton de Campbell, a été érigée en 1909. La municipalité du village de Rapide-de-l'Orignal, comprenant une partie du canton de Robertson, a été érigée en 1913. Ces deux municipalités de village ont été réunies en une seule sous le nom de «Ville de Mont-Laurier», le 25 mai 1915. La ville de Mont-Laurier est le terminus du chemin de fer Pacifique Canadien dans le comté de Labelle. Notre-Dame-de-Fourvière, sous le patronage de laquelle la paroisse a été mise, est la patronne de la ville de Lyon, en France. Le nom de Mont-Laurier a été donné en l'honneur de Sir Wilfrid Laurier, ancien premier ministre du Canada, 1896-1911 d'où la devise municipale, Laurus elationis praemium, le laurier récompense la noblesse. Le nom primitif de la paroisse était «Rapide-de-l'Orignal». Ce rapide, large de 125 pieds, et situé sur la rivière du Lièvre, a été ainsi dénommé par les amérindiens, parce qu'un orignal, vivement poursuivi par des chasseurs, l'aurait franchi d'un bond. L’actuelle ville de Mont-Laurier est issue d’une fusion entre l’ancienne municipalité Des Ruisseaux, celle de Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles et la Ville de Mont-Laurier. Cette fusion a eu lieu en 2003, néanmoins, en 2006 les citoyens de St-Aimé-du-Lac-des-Îles se sont séparés de Mont-Laurier afin de reconstituer leur ancienne municipalité. Le territoire de l'actuelle ville, avec plus de 590 kilomètres carrés, constitue l’une des plus grandes municipalités des Laurentides et même du Québec. Elle fait partie de la Municipalité régionale de comté Antoine-Labelle et constitue le centre administratif des Hautes-Laurentides ainsi qu’un point de convergence entre trois régions du Québec, soit la région de Montréal, l’Abitibi et l’Outaouais. En 1914, on y ouvre le séminaire Saint-Joseph, attaché à l’Université Laval. La même année, les Sœurs du Sacré-Cœur s’y établissent. On choisit Mont-Laurier comme centre religieux de la région et, en 1919, on y érige une cathédrale. Plusieurs ordres et missions religieuses s’y installent au fil des ans. Arrivées en juin 1934, les moniales ont d'abord élu domicile dans un petit monastère près de la Cathédrale, à deux pas de l'École Normale. En 1945, elles demandent un plus grand monastère. Mgr Limoges cède un grand domaine de 17 arpents le long de la rivière du Lièvre. C'est l'architecte Félix Racicot de Contrecoeur qui en dresse les plans. Fait en granit rose de Guénette, il comprend 40 pièces dont 20 cellules monastiques. Elles y aménagent en décembre 1952. En 1990, l'abbaye est agrandie et une église y est aménagée. Le domaine et l'abbaye sont vendus à la Ville de Mont-Laurier en 2011. L'édifice devient le nouvel hôtel de ville de Mont-Laurier, en octobre 2013, après une rénovation des lieux. À quelques kilomètres au nord-ouest de Mont-Laurier, on retrouve la municipalité de Des Ruisseaux dont l'appellation, qui a été fixée à la suite d'une consultation populaire tenue en 1974, souligne la présence des nombreux cours d'eau qui parsèment le territoire. Toutefois, les lieux avaient déjà été ouverts à la colonisation, à la fin du XIXe siècle, par l'érection de la municipalité des cantons unis de Robertson-et-Pope (1897). Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 8 janvier 2003. En effet, à cette date, les municipalités de Des Ruisseaux ainsi que la ville de Mont-Laurier se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Mont-Laurier. Principaux lacs de Mont-Laurier : Clair, Club, Îles, Paradis, Pope, Portage, Quinn, Sources. Principaux cours d'eau : du Sourd, Kiamika, La Lièvre, Mitchinamecus. |
| Recherche sur Internet
par Paul Meilleur, de Sainte-Adèle Mise à jour le 3 mai 2011 par Carole Bédard Retour à la Généalogie des PIONNIERS |
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