Ferme-NeuveScierie MAX MEILLEUR & FILS
Max Meilleur & Fils: un modèle de gestion participativeLa PME a su conjuguer formation et innovation afin d'améliorer la productivité
___________________ Les plus importantes PME du Québec / 1999Max Meilleur et Fils, encore parmi les mieux gérées
______________________ Dossier de la forêt
mixte
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L'Information du Nord, Mont-Tremblant |
L'Écho de la Lièvre |
Plus de 2000 emplois menacés
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Les travailleurs de la forêt manifestentPar Nathalie DeBlois
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Suite au départ de Christian Meilleur à la présidence de Max Meilleur & Fils de Ferme-Neuve, Léandre Meilleur, président du conseil d'administration, s'était engagé auprès des employés à garder l'entreprise dans les mains de gens de la région. Par voie de communiqué, ce dernier annonçait cette semaine qu'une entente de principe était survenue avec la Coopérative forestière des Hautes-Laurentides, entente qui permettrait à la Coopérative de faire passer sa participation comme actionnaire de 30 % à 46 %. De plus, Léandre Meilleur se dit sur le point de finaliser une entente de participation de l'ordre de 10,5 % avec un groupe d'hommes d'affaires de la région. En ce qui concerne le second objectif de M. Meilleur, soit de continuer l'expansion et de transformer 500 000 mètres cubes de bois à Ferme-Neuve, ce qui représente 100 000 de plus qu'actuellement, il indique que les discussions avec des partenaires sont en cours et qu'il est confiant de voir ce projet se concrétiser. Finalement, il croit pouvoir annoncer, vers la mi-juillet, la venue d'un troisième partenaire qui, possiblement, prendra possession de 43,5 % des actions de l'entreprise.
Le Choix des Gens d'ici, vendredi, 29 avril 2005
Préférant mettre l'emphase
sur la relance de Produits Forestiers Bellerive Ka'N'Enda et
consolidation des scieries Bellerive Ka'N'Enda et Bois Feuillus de la
Lièvre, les dirigeants de Max Meilleur et fils et de la Coopérative
forestière des Hautes-Laurentides ont décidé de retarder la vente de
Max Meilleur et fils.
La situation au niveau de la répartition des actifs de l'entreprise reste donc majoritairement entre les mains de la famille Meilleur qui détient 70% des actions tandis que la Coopérative forestière des Hautes-Laurentides conserve ses 30% d'actions. «En accord avec les membres de ma famille, dit Léandre Meilleur, j'ai accepté de reporter la vente de l'entreprise et demeurer à la direction de Max Meilleur et fils le temps nécessaire pour réussir la relance de Produits forestiers Bellerive Ka'N'Enda et pour mener à bon port la rationalisation de la production des deux usines de sciage: Bois feuillus de la Lièvre à Ste-Anne-du-Lac et Bellerive Ka'N'Enda à Mont-Laurier», mentionne l'homme d'affaires.
Selon les dirigeants de Max Meilleur et fils et de la Coopérative forestière des Hautes-Laurentides, la mondialisation des marchés qui frappe le secteur forestier rend nécessaire la rationalisation des unités de production et de transformation. «En ce qui nous concerne, expliquent Léandre Meilleur et Ghislain Clavel, directeur général de la Coopérative forestière, cette rationalisation passe par la consolidation des scieries qui appartiennent à notre groupe (Bellerive et BFL), d'autant plus que ces scieries possèdent des équipements complémentaires». Plus précisément, il s'agit de destiner à chacune de ces deux scieries les essences de bois pour laquelle elles sont conçues, soit les bois de petite dimension (bouleau, merisier) à la scierie de Ste-Anne-du-Lac et les bois de plus fort diamètre à la scierie de Mont-Laurier (érable, merisier). Cette démarche devra être autorisée par le ministère des Forêts afin de permettre la circulation des essences dans les contrats d'approvisionnement détenus par les deux usines. La relance des activités de Produits forestiers Bellerive Ka'N'Enda, une entreprise capitale pour l'économie de Mont-Laurier et des environs, est également jugée prioritaire par Max Meilleur et la Coopérative. «Ça augure actuellement très bien pour Bellerive», note M. Meilleur.
Pendant qu'il sera en poste, Léandre Meilleur a l'intention de faire progresser trois dossiers importants pour Max Meilleur et fils. D'abord, la modernisation de la ligne de petit bois, qui devrait s'effectuer cet automne. On prévoit aussi l'implantation d'une usine de cogénération de 10 mégawatts sur les terrains même de l'usine de Ferme-Neuve. La mise en chantier de cette mini-centrale est prévue pour le printemps 2007. Max Meilleur et fils projette également l'augmentation de ses approvisionnements en bois dont l'objectif est d'un minimum de 500 000 m3 à court terme. «Ces projets visent à maintenir Max Meilleur et fils parmi les leaders dans le domaine de la fabrication de bois de construction», conclu Léandre Meilleur.
Le conflit
chez Max
Meilleur & Fils...
DESCEND DANS LA RUE, HENRI MASSÉ EN TÊTE!
Luc Bélisle
À l'occasion d'une manifestation dans les rues de Ferme-Neuve mercredi dernier, les syndiqués en grève chez Max Meilleur & Fils ont reçu des appuis de taille, soit celui de Henri Massé, président de la FTQ et ceux de Clément L'Heureux et Michel Ouimet, deux vice-présidents du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ). Quelque 100 personnes, grévistes, parents et enfants, ont participé à la manifestation qui se voulait une invitation pour l'employeur à retourner à la table de négociations.
Les 140 travailleurs syndiqués de l'entreprise avaient déclenché une grève générale le 20 février dernier, après avoir rejeté à 89 % les offres patronales dites finales. Depuis ce temps, les négociations en vue du renouvellement de la convention collective, amorcée en juillet dernier, sont au point mort. Au coeur du litige, se retrouvent les salaires et les avantages sociaux, de même que le style de direction depuis le départ de Christian Meilleur, qu'on apparente à celui des années 60.
Le président de la FTQ, Henri Massé (gauche) a mené la parade en compagnie du président local du syndicat, Dany Veaudry. |
Les manifestants ont pris le départ du centre sportif Ben Leduc pour se diriger devant les bureaux administratifs de l'employeur. Comme c'est la tradition, la manifestation a été assortie de slogans et de chants d'encouragement, mais aussi de flèches à l'endroit de l'employeur et de ses actionnaires. Les nombreuses pancartes reprenaient ces thèmes.
En plus de son retrait de la table de négociations, on a reproché sévèrement à l'employeur le congédiement, avant la grève, du président local du syndicat, Michel Cyr. Un geste inadmissible, selon Henri Massé, qu'il a qualifié de "comportement plein de marde". "À votre place, j'aurais pas hésité deux secondes: En grève!", a lancé également M. Massé, sous les chauds applaudissements des manifestants. Pour leur part, Clément L'Heureux et Michel Ouimet ont mentionné qu'ils savaient au départ que ce ne serait pas un conflit facile, "mais on a les outils nécessaires pour passer le message". Les trois dirigeants syndicaux ont également accusé l'employeur de profiter de l'actuelle crise dans l'industrie forestière pour faire reculer les acquis syndicaux. D'ailleurs, au nombre des points en litige dans cette partie de bras-de-fer, les syndiqués en grève mentionnent que l'employeur demande des concessions aux chapitres des horaires de travail, de l'ancienneté, des vacances, de la sous-traitance et de la classification d'emploi. "Nous sommes ici aujourd'hui, pour dire aux travailleurs de la scierie Max Meilleur & Fils qu'ils ne sont pas seuls et qu'ils peuvent compter sur la solidarité de l'ensemble des membres de notre syndicat au Québec et au Canada. Tout ce que l'employeur tente de faire, c'est de profiter des difficultés dans le secteur forestier pour couper dans les conditions de travail en ne suivant pas le règlement modèle que nous avons pourtant négocié ailleurs dans l'industrie des scieries. Et ça, nous ne les laisserons pas faire", a déclaré Clément L'Heureux.
Un conflit qui touche les travailleurs, mais aussi leurs familles. |
Peu de temps après le déclenchement de la grève, la partie patronale avait mentionné que ses travailleurs étaient les mieux payés de toutes les scieries des Laurentides et de l’Outaouais, de même que de la plupart des scieries de l’Abitibi et que les avantages sociaux sont égaux ou supérieurs à ceux des compétiteurs. À cela, le président local par intérim, Dany Veaudry, répond que c'est faux, que considérant le volume de bois traité chez Max Meilleur & Fils, les employés ne sont pas les mieux payés. "Il faut mettre en parallèle des scieries comparables", juge M. Veaudry. Ce dernier mentionne que le salaire moyen dans les scieries comparables est de 23 $/h environ, alors qu'il est de 18,40 $ chez Max Meilleur & Fils. "On veut aller chercher ce que les autres ont eu comme augmentation", affirme Dany Veaudry, parlant d'augmentations salariales de quelque 11 % sur cinq ans, en plus de gains sur les avantages sociaux. Quant à la situation dans l'industrie, le président local par intérim affirme que Max Meilleur & Fils n'a pas prouvé à ses employés qu'il éprouvait des difficultés financières qui auraient pu justifier une demande de concessions.
Les syndiqués bénéficient actuellement d'un fonds de grève de 250 $ par semaine. Toujours selon Dany Veaudry, ce montant est appelé à augmenter très bientôt, grâce au support des syndiqués des autres scieries au Québec.
Le conflit semble donc destiné à s'enliser.
La grève perdure depuis le 20 février dernier chez Max Meilleur & Fils de Ferme-Neuve. (photo: archives) |
Face à la grève qui perdure chez Max Meilleur & Fils, les maires des municipalités du secteur nord de la MRC d'Antoine-Labelle souhaitent faire part de leurs inquiétudes face aux effets de cette grève dans le milieu et lancer un appel pressant aux deux parties pour qu'ils en arrivent rapidement à une solution au conflit. Voici leur lettre d'opinion:
Le milieu municipal de la MRC d’Antoine-Labelle a appuyé les efforts de prise en charge du secteur forestier par les entrepreneurs et les travailleurs de la MRC suite à l’abolition des concessions qui appartenaient à CIP et à Maclaren. Cette prise en charge s’est faite dans le respect de la capacité de production de la forêt publique et des besoins des approvisionnements des usines des anciens concessionnaires. Aujourd’hui, 67% des bois récoltés sur le territoire de la MRC sont transformés sur place comparativement à 27% en 1990. Max Meilleur & Fils est un témoin de ce développement. En 15 ans, Max Meilleur & Fils est passée d’une scierie commerciale à la 16e plus importante entreprise de sciage de résineux du Québec et la 7e plus importante scierie indépendante, non intégrée à l’industrie des pâtes et papiers. C’est une réussite dont nous sommes collectivement fiers et à laquelle nous tenons.
La grève chez Max Meilleur & Fils perdure depuis six mois. Cette cessation de production a des répercussions sur l’économie des municipalités du secteur nord de la MRC d’Antoine-Labelle mais aussi sur celle de la ville de Mont-Laurier et des entreprises forestières de l’Outaouais: pertes financières directes de 16,3 M $ (masse salariale non déboursée de 4 500 000 $, manque à gagner pour les contracteurs locaux de 2 300 000 $, pertes d’opérations pour la Coopérative forestière des Hautes-Laurentides de 8 800 000 $, pertes en achats locaux de 700 000 $).
Pertes également de retombées économiques pour les PME reliées au secteur forestier: ce manque à gagner se traduit par des pertes de chiffres d’affaires et des pertes d’emplois pour les PME qui oeuvrent par contrat pour Max Meilleur & Fils. Il y a également des répercussions sur toutes les entreprises de services qui sont reliées de près ou de loin au secteur forestier. Cet impact est ressenti d’autant plus fortement que ces entreprises sont déjà affectées par la fermeture des activités de la scierie Domtar à Grand-Remous.
Pertes économiques aussi pour les entreprises qui s’approvisionnent auprès de Max Meilleur & Fils, que ce soit en sciures, en planures et en écorces pour Uniboard Canada, Division Mont-Laurier; en copeaux pour Papier Masson; en copeaux et en écorces pour l’usine de Bowater, située à Gatineau. Ces pertes se chiffrent à plusieurs centaines de milliers de dollars par mois pour chacune de ces entreprises, compte tenu des frais supplémentaires de transport qu’elles doivent assumer pour aller chercher ailleurs la matière première dont elles ont besoin. Des pertes qui sont durement ressenties dans le contexte actuel des marchés.
La grève chez Max Meilleur & Fils est un moment fort pour que les deux parties conviennent des moyens à mettre en place pour assurer la durabilité de l’entreprise et pour confirmer son rôle de leader du secteur. La négociation d’une convention collective de travail constitue un moment privilégié pour que les parties s’entendent sur la mise en place des conditions qui permettront de répondre à leurs intérêts réciproques tout en assurant la durabilité de l’entreprise. Cette négociation doit aussi viser l’obtention d’un résultat qui contribuera au développement de la collectivité. L’ensemble de la collectivité reconnaît le droit des syndiqués d’exercer leur droit de grève. Il va de soi que l’exercice d’un droit s’accompagne d’une obligation de résultat.
Le temps presse et nous sommes inquiets.
Le Choix des Gens d'Ici, 15 août 2006Qu’adviendra-t-il si les billots qui sont actuellement en inventaire dans la cour de l’usine ne sont pas bientôt sciés? Nous avons connu un été particulièrement pluvieux. Le bois est un matériau périssable. L’entreprise ne sera-t-elle pas obligée de demander au ministre des Ressources naturelles et de la Faune la permission de se départir de son inventaire afin d’empêcher la perdition des bois? Le ministre peut alors l’allouer temporairement pour une année d’exploitation à d’autres bénéficiaires de CAAF (contrat d’aménagement et d’approvisionnement forestier) de résineux de la région ou d’ailleurs. Les Produits forestiers Bellerive Ka’N’Enda et Les Bois feuillus de La Lièvre ont repris leurs opérations de récolte en forêts feuillues et mélangées. Ces opérations dégagent des volumes de résineux qui sont destinés à Max Meilleur & Fils. Dans la mesure où Max Meilleur & Fils ne reprendrait pas ses opérations d’ici peu, Forêt Québec sera dans l’obligation de lui demander de se désister de ces bois pour les allouer à un autre bénéficiaire de CAAF de résineux. Les preneurs sont nombreux compte tenu de la coupure de 20% de leur allocation que subissent toutes les scieries de résineux qui s’approvisionnent en forêt publique. La transformation de ces bois aura lieu mais ailleurs qu’à Ferme-Neuve et peut-être de la région.
Quand est-ce que Max meilleur et Fils pourra reprendre ses opérations si elle ne peut disposer des approvisionnements dont elle a besoin?
Devant l’ampleur des enjeux pour nos municipalités, pour les travailleurs de notre région et les entreprises, nous demeurons confiants dans la volonté des parties d’en arriver rapidement à une solution équitable et viable pour l’entreprise.
Nous lançons donc un appel pressant aux parties en cause pour que tous les efforts soient déployés en vue d’une solution rapide de ce conflit pour le bien de l’ensemble de notre collectivité.
Claude Dufour, maire de Ferme-Neuve; Aimé Lachapelle, maire de Sainte-Anne-du-Lac; Roger Lapointe, maire de Mont-Saint-Michel et Claude Ménard, maire de Lac-Saint-Paul.
Le 18 août dernier, Max Meilleur et fils s'était déjà désisté du bois déjà coupé en forêt pour permettre à la Coop forestière de poursuivre ses opérations. D'ici peu, Max Meilleur et fils devra aussi procéder à la vente du bois qui est déjà dans la cour de l'usine afin de permettre son utilisation avant sa détérioration. Rumeurs Le président de Max Meilleur et fils et son directeur général, Pierre Fortier, ont profité du point de presse de mardi dernier pour éteindre certaines rumeurs. «Il est totalement faux d'insinuer que la grève fait notre affaire. Quant à la question de mettre les employés au chômage malgré un règlement, c'est tout aussi farfelu. L'entreprise n'a jamais fermé depuis 1973 et ce, même si nous avons connu plusieurs épisodes de récession ou subi des pertes financières importantes», rappelle M. Meilleur. Prétendre que la coupure de 20% du CAAF de l'entreprise aurait de toute façon entraîné une fermeture est aussi, selon M. Meilleur, de la pure spéculation. «Malgré la grève, nous avons mis tous les efforts pour tenter de remplacer le volume manquant. Nous comptons notamment sur l'ouverture de deux cours de réception de bois en Outaouais», note la direction.
Crise La direction de Max Meilleur rappelle que cette négociation se déroule à un moment où toute l'industrie forestière est secouée par une crise «la pire depuis 50 ans» qui ne semble pas se résorber et qui aura des impacts permanents. La fermeture de plusieurs usines entraîne des milliers de mises à pied. «C'est parce que nous ne voulons pas que nos travailleurs viennent grossir ces statistiques que nous voulons que les choses changent. Nous savons que nos employés sont très préoccupés par la situation et qu'ils font partie de la solution», de conclure MM. Meilleur et Fortier.
Le Syndicat prendra le temps d'étudier l'offre finale. Considérant que l'offre finale déposée mercredi dernier par la compagnie Max Meilleur et fils comporte plusieurs nouvelles demandes, le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier, section locale 2995, prendra quelques jours pour en faire l'analyse. Une recommandation aux membres sera faite par la suite.
«On est en train d'éplucher tout cela. Nous allons étudier la proposition attentivement avec les hautes instances syndicales. Nous allons par la suite nous positionner, tout en tenant compte du contexte actuel de l'industrie forestière», explique Dany Veaudry, président de la section locale. M. Veaudry déplore toutefois, que les dirigeants de Max Meilleur et fils tournent le contexte de crise à leur avantage dans la présente négociation; l'offre finale comportant une dizaine de nouvelles demandes jamais présentées ou discutées à la table de négociation. Selon M. Veaudry, l'analyse de l'offre patronale pourrait prendre de trois à quatre jours, de sorte que les 140 travailleurs syndiqués de Max Meilleur et fils seraient appelés à se prononcer au début de la semaine prochaine.
Pas d'autres
offres pour Max Meilleur & Fils...
L’ENTREPRISE VA CESSER SES OPÉRATIONS!
Max Meilleur & Fils, a fait savoir cette semaine par voie de communiqué, que l'entreprise accueillait avec beaucoup de déception le résultat du vote de ses employés, qu'elle continuerait le processus de désistement de son CAAF et que les opérations de l’usine seraient suspendues jusqu’à l’automne 2007 sinon l’hiver 2008.
Léandre Meilleur considère que le rejet de la dernière offre de l'entreprise ne laissait pas d'autres choix à l'entreprise (photo: archives 2006). |
"La déception est d’autant plus grande que nous demeurons convaincus de la valeur de notre proposition qui répond aux demandes salariales, qui procure une sécurité d’emploi et qui respecte le climat de travail sain souhaité par nos employés. Cette offre reflète la capacité financière de l’entreprise et lui permet de faire face à l’avenir en tenant compte de l’évolution de l’industrie. En conséquence, il n’est pas de notre intention de faire une nouvelle offre", mentionnait Léandre Meilleur, président et chef de la direction de l'entreprise, dans le communiqué.
Dans le communiqué, la direction se demande "Pourquoi Renaud Gagné et Dany Veaudry véhiculent des faussetés et des demi-vérités? Le document final ne comportait pas d’offre inférieure à celle du mois de février. Le document de convention collective ne contenait pas non plus une vingtaine de nouvelles demandes".
"Il y a même des rumeurs selon lesquelles il y aurait des objectifs cachés qui pourraient remettre en cause le développement et même l’existence de la Coopérative forestière des Hautes-Laurentides. Cela fait partie de toutes sortes de rumeurs qui constituent autant de procès d’intention. Il faut absolument éviter de tomber dans ce genre de discours et de guerre car nous allons tous y perdre", poursuit M. Meilleur dans le communiqué.
"Cette décision des employés ne nous laisse pas d’autre choix que de continuer le processus de désistement de notre droit sur le volume de résineux inscrit à notre CAAF. Bien que difficile, cette décision aura comme effet de rendre la ressource à nouveau disponible pour d’autres utilisateurs ce qui contribuera à lever, du moins en partie, l’incertitude sur les opérations forestières. La Coopérative forestière des Hautes-Laurentides ainsi que les Bois feuillus de la Lièvre, Produits forestiers Bellerive Ka’N’Enda auront suffisamment de bois pour opérer normalement, ce qu’elles ne pouvaient pas faire tant que ces volumes n’étaient pas libérés. Ce désistement aura comme conséquence de suspendre les opérations de l’usine jusqu’à l’automne 2007 sinon l’hiver 2008", annonce M. Meilleur.
Toujours selon le communiqué, on dit également poursuivre les démarches pour procéder à la vente du bois qui est déjà dans la cour de l’usine pour permettre son utilisation avant sa détérioration. Ces démarches, annoncées précédemment, avaient été suspendues en attente du résultat du vote des syndiqués sur l'offre finale déposée par la partie patronale le 23 août dernier.
"Il est déplorable de constater que nos employés et leurs représentants ne réalisent pas que nous cherchons à assurer la survie, l’avenir de l’entreprise et le maintien des emplois à Ferme-Neuve. Cela est d’autant plus navrant que, malgré la conjoncture qui prévaut dans l’industrie, nous aurions la capacité de poursuivre nos opérations alors que d’autres se voient dans l'obligation de fermer leurs usines. Cet arrêt de travail ne sert ni nos travailleurs, ni notre entreprise. Il n’y a qu’un seul constat à faire, nous sommes tous dans un cul de sac". concluait Léandre Meilleur.
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Luc Bélisle
Président local du syndicat chez Max Meilleur & Fils de Ferme-Neuve, Dany Veaudry semblait très ébranlé mercredi dernier quand le journal le Choix lui apprenait par téléphone la nouvelle de la cessation des opérations chez Max Meilleur & Fils et le désistement de l'entreprise de son CAAF.
À l'avant-plan, Henri Massé (gauche), président de la FTQ et Dany Veaudry, représentant local du syndicat, lors d'une manifestation le 2 avril dernier. |
"C'est très décevant, on était pris d'un règlement", a laissé entendre Dany Veaudry, président local du Syndicat des communications de l’énergie et du papier (SCEP-FTQ). Selon M. Veaudry, le syndicat croyait en une reprise des négociations après le rejet de l'offre pourtant dite finale déposée par l'employeur le 23 août dernier. "Il veut détruire le syndicat", croit M. Veaudry. Le syndicat, selon son représentant local, allait répondre au communiqué émis par l'employeur concernant l'arrêt des opérations et son désistement du CAAF. Le syndicat n'avait pas par la suite donné signe de vie avant que nous allions sous presse.
Rejoint lui-aussi au téléphone par après, le représentant du SCEP-FTQ, Renaud Gagné, a dit être en vacances et nous a renvoyés à Clément L'Heureux, vice-président exécutif du SCEP-FTQ pour le Québec. M. L'Heureux n'avait pas retourné nos appels au moment d'aller sous presse.
Claude Dufour
On a également appris la nouvelle au maire de Ferme-Neuve, Claude Dufour, qui a réservé ses commentaires pour plus tard, mais nous a assurés que le conseil municipal de Ferme-Neuve allait "intervenir", terme qu'il a expressément mentionné.
MRC
__________________________Le préfet de la MRC, Roger Lapointe; le maire de Ferme-Neuve, Claude Dufour; le maire de Mont-Laurier et président du CLD, Michel Adrien ainsi que le directeur général du CLD, Yvon Cormier, avaient récemment rencontré les dirigeants de Max Meilleur & Fils ainsi que Clément L'Heureux du SCEP-FTQ, pour mieux comprendre les tenants et aboutissants de ce dossier pour tenter du bout des doigts, de dénouer l'impasse. On peut difficilement s'immiscer dans un conflit qui règne au sein d'une entreprise privée, confie Roger Lapointe. Après avoir pris connaissance du communiqué de Max Meilleur & Fils, M. Lapointe disait espérer que le dossier ne soit pas définitivement clos et qu'un rapprochement entre les deux parties soit encore possible, peut être avec l'aide d'une personne neutre, acceptée par les deux parties.
Rappelons que les syndiqués de l'entreprise avait déclenché la grève en février dernier.
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En
coulisses, les décideurs régionaux tentent depuis plusieurs semaines de
rapprocher les parties syndicale et patronale impliquées dans le
conflit de travail chez Max Meilleur et fils. Cette démarche visait à
impliquer une personne neutre afin de faciliter le dénouement de
l'impasse. «La partie patronale était prête à embarquer dans le
processus mais la partie syndicale soutenait que c'était le travail
d'un conciliateur désigné par le ministère du Travail», disent-ils.
Rappelons que les travailleurs de Max Meilleur ont rejeté à 75% les
dernières offres patronales le 23 août dernier.
Lors d'une rencontre tenue le 26 septembre dernier, MM. Lapointe et
Adrien constatent que leurs démarches auprès des représentants de la
centrale syndicale ne mènent nulle part. «On ne semble pas se rendre
compte de l'ampleur
de la crise. Le porte-parole national agit comme s'il s'agissait d'un
conflit de travail classique alors qu'ici, 2000 emplois sont en jeu.
Déjà, 700
à 800 emplois sont perdus et le climat social de notre région est
menacé», affirment-ils. «La structure économique de l'industrie
forestière des Hautes-Laurentides est différente des autres régions du
Québec. Elle repose sur des entreprises locales dont les activités sont
reliées. Le jeu de domino est déjà commencé et tout peut s'écrouler
comme un château de cartes», fait valoir le préfet. Ce maillage entre
entreprises aurait aussi fait en sorte que la région
échappe au pire de la crise qui secoue tout le Québec. «Nos entreprises
seraient ouvertes si ce n'était de la grève...», soutient Roger
Lapointe.
Il semble que deux points demeuraient à régler entre les parties, soit
la
mobilité de la main-d'oeuvre et l'instauration d'un régime de pension à
prestations
déterminées. Un régime qui, rappellent MM. Lapointe et Adrien, est très
onéreux.
«Plein d'entreprises plus grosses que Max Meilleur ne donnent pas ce
genre
d'avantages alors que GM en assume difficilement les coûts...». «Il
faut
que Henri Massé (chef de la FTQ) fasse preuve de solidarité envers tous
les
travailleurs de notre région en favorisant la reprise des négociations
et
l'atteinte d'un règlement, même intérimaire, afin que nous puissions
immédiatement
relancer notre économie», conclut-il.
L'Écho de la Lièvre, Mont-Laurier, 6 octobre 2006
Une centaine de poids lourds ont pris part le 5 octobre, au convoi qui s'est ébranlé depuis Mont-Laurier jusqu'à Ferme-Neuve, où un point de presse fut dispensé par la municipalité et les Chambres de commerce régionales. Le message est celui d'un règlement dans le conflit de travail chez Max Meilleur et fils, mais aussi celui d'une trêve pour toute l'industrie forestière qui vit la pire crise de son histoire.
L'événement tenu en plein après-midi a rassemblé plus de 250 personnes au terrain de balle de Ferme-Neuve. Le point de presse, au cours duquel se sont exprimés le maire Claude Dufour, les représentants des Chambres de commerce de Mont-Laurier et Ferme-Neuve, l'attachée-politique de la députée Johanne Deschamps ainsi que le préfet Roger Lapointe, a retenu l'attention de Radio-Canada. A tour de rôle, les représentants économiques et politiques régionaux ont porté un même message: celui de l'urgence d'une entente entre les travailleurs et les patrons de la Scierie Max Meilleur et fils. «Nous avons de la bonne main-d'oeuvre, nous ne voulons pas qu'elle quitte... Nous avons des entreprises de qualité, nous ne voulons pas qu'elles ferment», de lancer la présidente de la Chambre de commerce de Ferme-Neuve, Martine Lauzon. Au nom de Rues principales et de la Chambre de commerce de Mont-Laurier, Marc-André Simard a d'abord évoqué la crise qui secoue toute l'industrie forestière québécoise: «Nous sommes extrêmement préoccupés par la situation forestière en général». Il a ensuite rappelé «l'effet domino» qu'entraîne la fermeture de l'usine de Ferme-Neuve et évoqué le spectre des fermetures d'entreprises, faillites et pertes d'emplois. Il en appelle à une prise de conscience immédiate afin «qu'un règlement rapide intervienne entre les parties». Au nom de la députée Johanne Deschamps, Geneviève Rouleau a elle aussi rappelé l'ampleur de la crise qui affecte le Québec, mais que «la MRC d'Antoine-Labelle dispose des outils pour passer à travers cette situation précaire». C'est ce que croit aussi le maire Dufour, qui affirme que, si plusieurs usines ferment actuellement au Québec, «il y aurait moyen de s'en sortir chez nous».
Le préfet Roger Lapointe a quant à lui semoncé la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ). Il accuse l'échelon supérieur du syndicat d'empêcher le règlement du conflit. «La FTQ et ses dirigeants nous prennent en otage et la majorité des employés en grève le sont aussi», dit-il. Il précise que la FTQ souhaite avant tout faire passer à l'usine de Ferme-Neuve un «pattern» de fonds de pension à prestation déterminée pour l'appliquer ensuite aux autres usines qui lui sont affiliées. «Cet enjeu ne justifie pas la fermeture de 80% de l'économie régionale», conclut-il.
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Pour régler le conflit qui perdure chez Max Meilleur et fils, il faudra selon le président du syndicat, que les deux parties s'y appliquent.
Questionné à savoir si le syndicat a senti la pression s'intensifier pour accepter les dernières offres patronales à la suite de la manifestation de jeudi dernier, Dany Veaudry répond que la balle n'a pas à être uniquement dans le camp du syndicat. «L'employeur a soumis une offre finale et non négociable. Nous, on veut se rasseoir à la table des négociations alors que pour eux, c'est terminé. Pour régler, ça prend deux parties», allègue-t-il. Il avance même que l'employeur profite de la crise qui afflige toute l'industrie forestière pour faire croire que le régime de retraite à prestations déterminées est exagérément onéreux.
Rappelons qu'une conciliatrice en chef a été mandatée par le ministère du Travail dans le dossier du conflit de travail chez Max Meilleur au lendemain de la manifestation du 5 octobre. Elle a présidé une première rencontre entre la direction de Max Meilleur et fils et le syndicat dès le 6 octobre. Le syndicat a été invité à produire un cahier des points qui restent à régler et à le soumettre à la conciliatrice ce jeudi 12 octobre.
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Bien qu'occulté par les récentes déclarations concernant l'éventuelle implantation d'un régime de retraite à prestations déterminées, la réorganisation du travail demeure un point crucial d'achoppement dans les négociations entre les dirigeants de Max Meilleur et fils et leurs travailleurs.
Sans dénier l'importance accordée à l'instauration d'un nouveau régime de retraite, Sébastien Miljours rappelle que la réorganisation du travail et le mouvement de personnel demeure un élément capital à régler. «C'est majeur parce que ça touche plusieurs employés. Ça sous-entend une réorganisation complète de la façon de travailler en place depuis 1994. Entre autres, plusieurs travailleurs verront leurs possibilités d'avancement diminuer», mentionne le responsable des communications au syndicat. Cinq pages de la dernière proposition de l'employeur sont d'ailleurs consacrées à cette réorganisation du travail, précise-t-il. «C'est sûr qu'il faut s'adapter aux nouvelles exigences de l'industrie; tout ne peut rester comme en 1994. Mais il faut trouver un juste milieu. D'autres entreprises ont signé des clauses de mouvement de personnel», note Sébastien Miljours.
Quant au régime de retraite à prestations déterminées, il ne serait pas aussi ruineux que certains voudraient bien faire croire, prétend M. Miljours. «L'employeur paie déjà pour un régime de retraite de type REER», ajoute-t-il. Le syndicat se montre assez tiède à l'idée d'un comité paritaire chargé de «trouver des accommodements» à la convention une fois celle-ci signée. «Je ne pense pas que ce serait une bonne chose de poursuivre les négociations tout en travaillant», conclut-il.
L'atmosphère n'était pas à la fête le 5 octobre dernier alors qu'une centaine de poids lourds ont pris part au «convoi de la forêt» qui a lentement défilé depuis le boulevard Paquette à Mont-Laurier jusqu'à Ferme-Neuve.Une centaine de poids lourds ont pris part au «convoi de la forêt» qui a lentement défilé depuis le boulevard Paquette à Mont-Laurier jusqu'à Ferme-Neuve.
Pendant les deux heures du trajet, les sirènes des camions ont émis de lancinants appels, comme pour marquer l'agonie de la principale industrie économique de la région. Orchestré par la municipalité de Ferme-Neuve ainsi que par les Chambres de commerce de Mont-Laurier et Ferme-Neuve, ce convoi visait dans un premier temps, à sensibiliser les patrons et travailleurs de l'usine Max Meilleur et fils de Ferme-Neuve à l'urgence d'en arriver à une entente.
La nécessité de redémarrer les opérations de cette entreprise qui emploie 140 personnes et qui constitue un maillon essentiel de l'industrie forestière des Hautes-Laurentides a été maintes fois soulignée par les interlocuteurs qui ont pris le micro lors du point de presse qui a fait suite au convoi.
Quelque 200 personnes, dont certaines venues de Maniwaki et Rivière-Rouge, étaient sur place pour ce point de presse qui fut d'ailleurs capté par les caméras du réseau de nouvelles de Radio-Canada.
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L'Information du Nord, L'Annonciation, 14 octobre 2006
Conflit chez Max Meilleur & Fils...
ENTENTE DE PRINCIPE ENTRE LES DEUX
PARTIES
Luc Bélisle
Une entente de principe est survenue entre les deux parties en ce qui concerne une nouvelle convention collective et les discussions, au moment d'aller sous presse, portaient sur un protocole de retour au travail, confirmaient plusieurs sources mercredi dernier. De bonnes nouvelles sont aussi annoncées suite à une rencontre avec le sous-ministre en titre du ministère des Ressources naturelles.
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De gauche à droite: Claude Dufour, Roger Lapointe et Michel Adrien. |
Le préfet de la MRC d'Antoine-Labelle, Roger Lapointe, précisait, quant à lui, que les syndiqués devront adopter les termes de l'entente et du protocole de retour au travail avant qu'on puisse tourner la page sur ce conflit qui dure depuis neuf mois. Pour M. Lapointe, l'implication du bureau de conciliation du ministère du Travail aura été un point tournant, mais il croit, à l'instar des maires de Mont-Laurier et Ferme-Neuve, Michel Adrien et Claude Dufour, que la manifestation à Montréal mardi dernier (voir autre texte) aura grandement contribué à ce qu'un accord survienne enfin. "Tout près de 900 personnes pourront reprendre leur emploi dans la région, des emplois directs, dans les prochains mois", évalue M. Lapointe, avec un règlement chez Max Meilleur & Fils.
À cette bonne nouvelle, s'ajoutent celles qui ressortent d'une rencontre, lundi dernier, avec le sous-ministre en titre du ministère des Ressources naturelles, Normand Bergeron. Selon Roger Lapointe, M. Bergeron "a livré la marchandise" en ce qui concerne l'adaptation à la région des mesures annoncées précédemment par Québec pour les travailleurs âgés et certains aspects de l'exploitation forestière qu'on voulait soulever. Le sous-ministre en titre, on le rappelle, dispose de tous les pouvoirs au plan administratif. Ainsi, il aurait accepté que le crédit d'impôt pour les chemins forestiers soit haussé à 90 % et élargi aux bouts de chemin de moindre importance mais cruciaux pour la récolte du feuillu. M. Bergeron a également accepté que les Hautes-Laurentides soient reconnues comme région pilote pour une gestion par objectifs en cours de travaux plutôt que par normes (on en compte 88), ce qui permettra à notre industrie forestière d'économiser entre 4 et 5 $ du mètre cube pour le résineux et le feuillu. Le sous-ministre a aussi donné son accord pour faciliter la récolte de feuillus de meilleure qualité, ce qui permettra des économies supplémentaires de 4 à 5 $ pour les scieries de feuillus. Des rencontres avec des représentants de d'autres ministères auront lieu cette semaine pour d'autres mesures qu'on souhaite voir rapidement appliquées.
________________________________"Ces bonnes nouvelles, alliées au règlement chez Max Meilleur & Fils, devraient permettre à toutes les entreprises de redémarrer et la récolte de feuillus pourra se faire à un coût acceptable", explique Roger Lapointe.
On a également demandé au sous-ministre d'avoir accès à l'expertise du Ministère pour aider l'industrie régionale à se repositionner, car une question importante restera à régler, selon M. Lapointe: Avec l'annonce de la possibilité forestière que devrait faire connaître le chef forestier du Québec, les volumes de feuillus disponibles seront-ils suffisants pour alimenter les deux scieries, Bois feuillus de la Lièvre et Bellerive Ka'N'Enda?
L'Écho de la Lièvre, Mont-Laurier, 29 décembre 2006Le dossier Max Meilleur et Fils se sera finalement étiré jusqu'en 2007. La semaine dernière, les employés devaient entériner le protocole de retour au travail ainsi que la convention collective, cependant, les employés en ont décidé autrement.
Le jeudi 21 décembre dernier, la partie syndicale a invité les 125 employés de l'entreprise Max Meilleur et Fils non pas à un «party de Noël», mais bien à une assemblée générale afin d'y présenter le protocole de retour au travail et la convention collective. Plus de 110 employés ont assisté à la lecture de ces importants documents. Après analyse, un seul point restait litigieux aux yeux de certains membres de l'exécutif syndical. «Pour le moment, je ne peux pas vous dire exactement ce qu'est le détail à régler, mais l'employeur sait très bien de quoi il s'agit», a indiqué le représentant national du syndicat des communications, de l'énergie et du papier de la FTQ, Renaud Gagné. Selon lui, une entente verbale avait été conclue entre les deux parties concernant le protocole de retour au travail et cette entente n'aurait pas été respectée. Vu ce désaccord, une motion a été acceptée par l'ensemble des membres syndiqués pour que le vote sur le protocole et la convention collective soit reporté. Le responsable des communications, Sébastien Miljours, a précisé qu'une prochaine rencontre était déjà prévue au début du mois de janvier 2007 et reste optimiste qu'un entérinement survienne très rapidement.
Ce refus de signer le protocole et la convention collective peut en effet retarder le retour au travail des premiers employés qui était prévu pour le début du mois de février. Pour pouvoir reprendre la production «l'employeur a besoin d'ententes claires et précises, a expliqué Sébastien Miljours, il se peut qu'on retarde un peu le retour au travail.» Dans le protocole déposé, les mécaniciens entraient au travail le 19 février tandis que la première équipe de travailleurs commençait le 5 mars 2007.
Par
Luc Bélisle
"Sans ces efforts qui mettent à contribution toutes les ressources de l'entreprise et de ses partenaires, l'entreprise pourrait fermer pour une période indéfinie", conclut Pierre Fortier.
Suite à une conjoncture peu favorable, Max Meilleur & Fils dit n'avoir d'autres choix que d'annoncer l'arrêt de production d'un des deux quarts de travail pour une période de six mois à ses usines de sciage et de tronçonnage, à compter du 11 juin prochain. Cette décision, qui se veut préventive, n'évacue pas pour autant la possibilité d'une fermeture complète.
La réduction des mises en chantier au Canada et aux États-Unis, l'augmentation de la devise canadienne et la surproduction en Colombie-Britannique suite à une épidémie d'insectes, ont fait, selon Pierre Fortier, directeur général chez Max Meilleur & Fils, chuter les prix de vente à des niveaux inégalés depuis plus de 25 ans.
"Depuis sa réouverture en février, Max Meilleur & Fils opère à perte et l'entreprise cherche des solutions pour réduire ses coûts. La bonne performance des travailleurs et des cadres de l'entreprise a permis de respecter la vitesse et les paramètres de production prévus au budget. Des efforts ont également été déployés pour augmenter l'exportation outremer des bois sciés et pour réduire le coût du bois en forêt, en collaboration avec la Coopérative forestière des Hautes-Laurentides et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Malheureusement, même si une portion importante du chemin est parcourue, ces efforts sont encore insuffisants", explique Pierre Fortier. Depuis le 19 février dernier, les quelque 120 travailleurs des usines de Max Meilleur & Fils avaient pu reprendre le boulot.
"Devant tant d'incertitudes, la direction de Max Meilleur & Fils n'a d'autres choix que d'annoncer la fermeture possible de son usine pour se conformer aux délais prévus par les Normes du travail. D'ici là, on espère trouver d'autres moyens pour empêcher ou réduire la durée de cette fermeture", affirme M. Fortier. À compter du 11 juin prochain, et pour une période de six mois, le sciage et le tronçonnage ne fonctionneront que sur un quart de travail au lieu de deux. Cette réduction, toujours selon M. Fortier, évite pour l'instant une fermeture complète pour trois mois au mieux. Les approvisionnements en bois chez Max Meilleur & Fils sont de toute façon présentement insuffisants pour des opérations tout au long de l'année. L'entreprise cherche toujours à augmenter ses approvisionnements à 600 000 mètres cubes, ce qui lui permettrait à terme de reprendre les opérations avec trois quarts de travail. Max Meilleur & Fils n'est cependant pas la seule entreprise nord-américaine à vouloir consolider son approvisionnement afin de diminuer ses coûts.
D'autre part, certaines propositions ont fait l'objet de discussions avec l'exécutif syndical depuis un mois afin de réduire les coûts de production. Des pourparlers se tiennent également avec les clients pour augmenter les prix de vente de ses sous-produits.
Le Choix, Mont-Laurier, 8 juin 2007
Fermeture d'un quart de travail chez Max MeilleurN. De BloisActualités - 14 avril 2008 Mise à jour à 18:00:38 À compter du 1er mai prochain, Max Meilleur et fils de Ferme-Neuve procédera à la fermeture de l'un des deux quarts de travail de sa scierie. Près d'une trentaine de travailleurs syndiqués et cadres seront ainsi mis à pied pour une période minimale de trois mois. Mercredi
soir dernier, la direction rencontrait les syndicats de l'entreprise
afin de les entretenir des scénarios possibles pour les mois à venir.
«L'option retenue est la fermeture à compter du 1er mai, de l'un des
deux quarts de travail à l'usine. Cette décision affectera des employés
syndiqués ainsi que des travailleurs cadres», a fait savoir Pierre
Fortier, directeur général de Max Meilleur et fils. La direction entend
réévaluer la situation après le congé des vacances de la construction.
Prix très bas La
faiblesse du marché du bois d'œuvre, son prix très bas et le fait que
l'offre demeurera plus abondante que la demande pour plusieurs mois
encore quant au marché résidentiel américain font en sorte que l'on
préfère user de prudence chez Max Meilleur et fils.
_____________________________« Même si de grosses entreprises sont fermées, le prix du bois d'œuvre demeure très bas. Nous produisons à perte présentement », indique Pierre Fortier, directeur général de Max Meilleur et fils. L'entreprise exporter 85 % de sa production. «Nous ne prévoyons pas de reprise avant le deuxième trimestre de 2009 », ajoute M. Fortier. Actuellement, 140 personnes travaillent chez Max Meilleur et fils. Après plusieurs mois d'arrêt, l'entreprise avait redémarré ses activités le 3 décembre dernier. L'Écho de la Lièvre, Mont-Laurier, 14 avril 2008 |
Réouverture
reportée au printemps pour la scierie Max Meilleur & Fils
Luc Bélisle 10 novembre 2008 - 00:00
Économie
- Par voie de communiqué, la direction de Max Meilleur & Fils a
fait savoir que la conjoncture économique forçait le report de la
réouverture initialement prévue cet automne pour la scierie de résineux
de Ferme-Neuve.
_________________________Face au ralentissement économique marqué, qui a fait chuter les mises en chantier en Amérique du Nord et le prix du bois d'œuvre, l'entreprise, selon son président Léandre Meilleur, se voit contrainte de reporter la réouverture, «malgré les efforts concertés de l'équipe de direction et des travailleurs pour réduire les coûts de production». Toutefois, M. Meilleur précise que la production de copeaux pour Papier Masson se poursuit, une activité qui permet de «maintenir 12 emplois à l'usine, tout en conservant à l'emploi plus de 366 travailleurs forestiers et 27 camionneurs oeuvrant dans le transport des copeaux». Selon le président, «cette stratégie nous permettra de survivre à la crise et de reprendre nos opérations de sciage dès que les conditions du marché le permettront». Se disant conscient des difficultés que cette décision entraînera pour les travailleurs de l'usine, Léandre Meilleur affirme: «Nous demeurons déterminés à repartir les opérations aussitôt que possible, tant pour les travailleurs pour les clients et fournisseurs». Quant au projet de fusion avec l'entreprise Claude Forget inc., celui-ci, toujours selon Léandre Meilleur, «demeure une opportunité intéressante pour améliorer notre compétitivité. Toutefois, les conditions gagnantes ne sont pas réunies pour mener ce projet à terme présentement». Le Choix d'Antoine-Labelle, 10 novembre 2008 |
14 travailleurs rappelés chez Max MeilleurN. De Blois Argent - Publié le 3 juin 2009 à 20:09 (ND) Max Meilleur et fils de Ferme-Neuve a redémarré deux lignes de sciage, le 20 mai dernier, afin de répondre à des commandes de produits spécialisés. Conséquemment, 14 employés à temps plein ont été rappelés au travail. Selon le carnet de commandes actuel, cette production se poursuivrait jusqu’à la fin du mois de juin. Quant au redémarrage de l’ensemble des activités de l’entreprise, il demeure lié à la reprise du marché du bois, reprise que l’on entrevoit pas encore. __________________________ L'Écho de la Lièvre, Mont-Laurier, mercredi 3 juin 2009 Fermeture temporaire des opérations chez
Max Meilleur et Fils
communiqué Argent - Publié le 8 novembre 2009 à 14:11
Max Meilleur et Fils annonce la fermeture temporaire de sa scierie
jusqu’au début du printemps prochain. Une trentaine d’employés seront
donc mis à pied à la mi-novembre. Seule l’opération de mise en copeaux
se poursuivra pour un certain temps.
Selon M. Pierre Fortier, directeur général de l’entreprise, les marchés outre-mer où nous destinions une partie importante de notre production sont à la baisse depuis quelque temps et l’hiver qui débute provoquera un ralentissement de la demande pour le bois de construction en Amérique du nord. M Léandre Meilleur, président de l’entreprise a aussi précisé que plusieurs scénarios de relance et de restructuration de l’entreprise sont toujours à l’étude, dont un qui impliquerait la vente de l’entreprise à un groupe formé de la Coopérative des Hautes Laurentides, de certains cadres ainsi que d’autres partenaires. «Je souhaite prendre ma retraite après 49 ans à la direction de Max Meilleur et j’espère que la région appuiera ces personnes pour tenter de relancer l’entreprise et protéger les emplois de 135 personnes. Je pense aussi aux emplois reliés aux travaux forestiers et au transport des produits finis. En tout, Max Meilleur génère de l’emploi pour plus de 500 personnes de la région» a conclu M Meilleur. ______________________________ L'Écho de la Lièvre, Mont-Laurier, dimanche 8 novembre 2009 Max Meilleur et fils en faillite
Avec l'apport de nouveaux partenaires, Max Meilleur et fils s'apprêtait
à concrétiser un plan de relance qui prévoyait une reprise des
opérations de coupe dans environ un mois et un redémarrage progressif
du sciage à l'usine dès juillet. La pression de l'un des créanciers de
l'entreprise aurait fait achopper le plan de relance en plaçant
l'entreprise de Ferme-Neuve dans une impasse financière. En effet, la
proposition de règlement soumise par le Syndic de faillite était trop
élevée en regard de la capacité de payer du nouveau groupe
d'actionnaires. Ceux-ci n'ont eu d'autre option que de refuser cette
proposition, ce qui a engendré la faillite.
_______________________________L'Écho de la Lièvre, Mont-Laurier, vendredi 30 avril 2010 ND Argent - Publié le 30 avril 2010 à 15:03 |
Recherche sur Internet par Paul Meilleur, de
Ste-Adèle
Mise à jour le 30 avril 2010 par Paul Meilleur, de Ste-Adèle Retour à la Généalogie des MEILLEUR |